Reconnaissance comme assistant MG : l’ABSyM fait pression là où ça coince

Des jeunes diplômés en médecine générale doivent actuellement s’armer de patience. Obtenir leur (premier) numéro Inami, indispensable pour prester dans le cadre de leur assistanat, prend des mois. L’ABSyM Hainaut, Namur et Brabant wallon rapporte avoir interpellé à ce sujet la Santé publique et l’Inami, et décroché la promesse d’une accélération du processus.

Les Drs Véronique Moreau, Elodie Varlet et Roland Lemye, respectivement représentantes de l’ABSYM à la Commission d’agrément et ancien président, se félicitent que tous les dossiers introduits avant la mi-décembre aient été validés - enfin - le 19/12 et remis à l’Inami le 20.

Dans le processus d’octroi d’un numéro Inami, la reconnaissance du statut d’assistant stagiaire par la Santé publique est un préalable incontournable. Le rôle de la Commission d’agrément, où siègent les médecins, est de valider les dossiers de reconnaissance de plan de stage que lui prépare et lui soumet l’administration.

Les trois syndicalistes sérient les responsabilités. Dans les délais alarmants observés (ils parlent de plus de 150 jours), ne jouent ni la saga du contingentement et de la restriction en numéros Inami, ni le vieux conflit Marcourt-De Block. On ne peut pas non plus incriminer les élections médicales et le renouvellement des membres de la Commission d’agrément qu’elles ont induit, puisque l’ancienne Commission a continué à se réunir pour assurer la transition. Quant à la double cohorte, elle a certes pu « charger la barque » des fonctionnaires. Mais, selon eux, ne suffit pas à expliquer un retard aussi considérable.

Restent, comme acteurs du circuit, l’administration de la Santé publique – « qui évoque assez souvent le manque de personnel, mais est-ce bien une excuse ? » -et l’Inami, où atterrissent les dossiers entérinés par la Commission. A lui d’attribuer au futur confrère son numéro, en théorie pour qu’il en dispose le 1er jour du mois qui suit.

L’ABSyM est donc intervenue par deux fois (*), relate-t-elle, auprès de ces administrations « qui ont invoqué l’une ou l’autre raison mais ont formellement promis d’accélérer le processus ». Pour le syndicat, alors que les médecins sont soumis « à des charges administratives exponentielles, il est inadmissible que ceux qui [les leur] imposent fassent preuve à ce point de carence et dilettantisme ».

(*) ces interpellations ont porté sur la problématique globale, mais le syndicat signale pouvoir suivre aussi les dossiers individuels qu’on lui confierait.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.