Des médicaments fabriqués avec une imprimante 3D à la Faculté de Pharmacie de l'ULB

L’imprimante 3D va-t-elle faire son entrée dans le secteur pharmaceutique? Cette nouvelle technologie permet de fabriquer des médicaments en petit nombre et avec un dosage spécifique. Explications dans une vidéo "L'Objet de la recherche".

L’imprimante 3D va-t-elle faire son entrée dans le secteur pharmaceutique? Chercheur au Laboratoire de Pharmacie galénique et Biopharmacie de la Faculté de Pharmacie de l'ULB, Jonathan Goole a développé un procédé – aujourd’hui breveté – pour fabriquer des médicaments grâce à cette nouvelle technologie.

Ceci ouvre la voie à un traitement personnalisé des patients, tout en réduisant les risques liés à l'adaptation des doses des médicaments actuels. Par ailleurs, ce procédé permet aussi de changer les propriétés du médicament : il est possible de choisir l'excipient qui enrobera le composé actif pour, par exemple, favoriser une absorption rapide ou plus lente. ( Ndlr. Une autre étude étrangère parlait de formes différentes du médicament pour l'absorption voulue)

Jonathan Goole explique cette technologie dans une nouvelle vidéo de "L'Objet de la Recherche", pour lequel il amène également un ballon de rugby, illustrant un moment important de son parcours académique.

Rappellons qu'en 2015 la FDA avait déjà donné son accord pour la production d’une pilule imprimée en 3D. Ce nouveau médicament, baptisé Spritam, avait été mis au point par Aprecia Pharmaceuticals pour contrôler les crises convulsives provoquées par l'épilepsie.

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