1186 assistant/es en médecine générale font leur rentrée cette année. 936 Maîtres de stage sont en activité.

Alors que la redoutée période de la double cohorte est désormais derrière nous, le CCFFMG, le Centre de coordination francophone pour la formation des candidats MG, dénombre pour l’année académique qui s’ouvre 1186 assistants et 936 Maîtres de stage. Par ailleurs, une « attestation provisoire de réussite » délivrée par les universités devrait permettre aux assistants, en bout de spécialisation, d’entamer plus vite les formalités d’obtention de l’agrément.  

Début octobre, on distinguait parmi les 1186 diplômés en cours de spécialisation, 398 assistants de première année, 401 de deuxième et 387 de troisième. Ce qui donne un total somme toute proche de ceux enregistrés précédemment : 1110 il y a un an ; 1118 il y a deux ans. « La décroissance pourrait se marquer à partir de l’an prochain », pronostique le CCFFMG. Par ailleurs, 936 maîtres de stage sont en activité.

Nouveauté à souligner : pour faciliter l’entrée des ex-assistants dans la vie active, le CA du Centre a décidé de l’octroi d’une attestation provisoire de réussite. Elle sera décernée début juillet (plutôt que fin septembre), une fois le TFE présenté et les cours réussis, mais alors que les trois derniers mois de stage ne seront pas terminés. A charge des jeunes diplômés de confirmer leur situation. Cette initiative a pour but de permettre à ceux-ci d’attaquer plus précocement le parcours administratif par étapes qui les attend avant d’être agréés puis gratifiés d’un numéro Inami (université, commission d’agrément, administration de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Inami… ) - une chaîne où s’accumulent notoirement des retards.

Accélérer l’introduction des dossiers n’a rien d’anodin : chaque année, à l’automne, quelque 200 à 300 jeunes se retrouvent dans le flou durant plusieurs mois, n’ayant pas encore leur numéro 003-004, rappelle le CCFFMG. « Beaucoup ‘bricolent’ des arrangements avec leur dernier maître de stage ». Ou… prennent des ‘congés sabbatiques forcés’, comme le déplorait Marie Hechtermans (GBO). D’où un retard à l’installation ou, pour celui qui se lance néanmoins comme indépendant à l’acte, un net manque à gagner puisque, faute de code de compétence définitif, il ne peut attester qu’à 75% des tarifs d’un MG agréé et ne peut pas faire de DMG.

Le CCFFMG s’attelle par ailleurs à une digitalisation de nombreuses pièces justificatives à fournir par les jeunes – « ce qui réduira les problèmes fréquents de documents égarés ou absents des dossiers, donc les délais ». Calendrier escompté : être prêt avec cette numérisation en avril-mai 2022, pour les numéros Inami à venir par après.

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