La nouvelle entité, « ABSyM Wallonie », aurait dû voir le jour en mai mais la fusion des Chambres wallonnes de l’ABSyM a été postposée au 1er janvier 2021. En cause, le débarquement intempestif du covid-19 dans le planning (optimiste) d’origine. Mais dès la fin de cette semaine, les réunions internes reprendront et, avec elles, tout le processus légal de rapprochement.
Medi-Sphère et Le Spécialiste l’annonçaient en primeur en novembre dernier : les deux Chambres wallonnes de l’ABSyM, desservant d’une part le Hainaut-Namur-Brabant wallon et de l’autre Liège-Luxembourg, allaient fusionner. Derrière cette intégration, une volonté d’avoir une envergure syndicale qui colle avec le découpage politique du territoire.
La nouvelle entité, « ABSyM Wallonie », aurait dû voir le jour en mai. Mais un certain virus qu’on ne vous présente plus s’est invité. Les priorités se sont déplacées, et quand bien même la dynamique n’a jamais été remise en question, les circonstances l’ont ralentie. Une pareille opération nécessite une solide dose de réunions, avec des délais légaux à respecter entre chacune. Or, impossible au départ de tenir des réunions par vidéo conférence, illustre la juriste Anne-Françoise Ziegels, secrétaire générale de la Chambre Hainaut-Namur-Brabant wallon. « Nos statuts ne nous y autorisent pas et le texte légal dérogatoire est arrivé plus tard. »
En outre, les équipes étaient mobilisées pour répondre « au nombre record de questions juridiques émanant des membres », relate notre interlocutrice, "notamment à propos du droit passerelle et des aides octroyées par la Région."
A présent, « la machine se remet doucement en route ». Une réunion est programmée vendredi soir, par exemple. On y débattra e.a. de l’implantation de la future entité. « On quitte Braine fin septembre. A priori, nous mettons le cap sur Gembloux, sous réserve de l’achat de nouveaux locaux dans cette commune, soumis au vote vendredi. » Si l’option gembloutoise ne l’emporte pas, c’est de toute façon dans la périphérie de Namur que le syndicat fusionné s’implantera.
« Avec du recul, avoir été contraints au report n’est peut-être pas une mauvaise chose. Le délai de départ était très court pour réaliser, en plus de notre activité quotidienne, toutes les opérations juridiques, administratives et matérielles nécessaires », analyse Anne-Françoise Ziegels. Elle cite notamment la coordination à assumer entre membres du personnel sortants et entrants.
La date visée à présent est le 1er janvier 2021, chaque Chambre allant clôturer une année civile complète en tant que telle avant d’attaquer la suivante en tant qu’ABSyM Wallonie. « Et les nouveaux statuts prévoiront la possibilité de se réunir par vidéo conférence… »
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