Une personne sur trois en sait trop peu en matière de santé

Pas moins de 33% de la population de plus de 15 ans ont un faible niveau de littératie en santé, c'est-à-dire la capacité à trouver de l'information sur sa santé, à la comprendre, l'évaluer et prendre une décision avisée en la matière. C'est ce qui ressort de l'Enquête de santé de Sciensano, le centre fédéral de recherche sur la santé, relayée par Le Soir.

Ce résultat est préoccupant, car plusieurs études ont démontré qu'une littératie en santé limitée est associée à des taux de morbidité plus élevés et à une mortalité prématurée, éc rit le quotidien. Ceux qui en savent moins sur la santé ont en effet une «adhérence thérapeutique» plus faible (leur autogestion de la maladie, en particulier de type chronique, est insuffisante). Ils sont aussi moins susceptibles de participer aux programmes de dépistage et plus enclins à des comportements nocifs pour la santé, comme le tabagisme ou la consommation d'alcool.

Sciensano plaide pour l'utilisation de messages clairs vis-à-vis des populations vulnérables et une simplification des procédures, les notices des médicaments par exemple.

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