Un parent sur 20 touché par le burn-out parental

En Wallonie et à Bruxelles, un parent sur 20 souffre de burn-out parental, selon une étude menée par des chercheurs de l'UCL à la demande des Mutualités chrétiennes, relayée samedi dans Sudpresse.

Selon cette étude, si au moins deux éléments, dans une liste de trois symptômes, sont rassemblés dans le cas d'un parent, on peut parler de burn-out parental, un phénomène relativement nouveau et méconnu. L'épuisement physique et émotionnel lié à l'état de parent fait partie de ces symptômes, ainsi qu'une distance progressive qui s'installe avec ses propres enfants. Une perte d'épanouissement et d'efficacité dans son rôle de p&egra ve;re ou de mère complète les trois éléments ou symptômes relevés. "Quand deux de ces symptômes sont réunis et fortement marqués, on peut déjà parler de burn out parental", explique Moïra Mikolajczak, auteure de l'étude.

C'est le cas pour 5% des parents interrogés, tandis que 8% supplémentaires sont directement menacés par cet épuisement. Les facteurs les plus déterminants: la personnalité du parent, sa relation à la parentalité et sa relation conjugale, selon les chercheurs.

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