85% des MACS approuvent les 4 nouveaux titres en chirurgie (Sondage)

Selon un sondage effectué par la Délégation des Médecins Francophones en Formation, 85 % des répondant·es sont en faveur de ces nouveaux titres en chirurgie. Des questions subsistent sur des détails de l’implémentation pratique de la proposition et elle s’interroge aussi sur « l’absence de formation spécifique et de reconnaissance concernant la chirurgie pédiatrique. »
La médecine est en pleine évolution et, pour rappel, quatre nouveaux titres en chirurgie devraient voir le jour (chirurgie viscérale, thoracique, vasculaire, cardiaque) pour remplacer le (seul) titre en chirurgie générale qui disparaîtra à terme. Le Conseil Supérieur des Médecins Spécialistes et des Médecins Généralistes (CSMSMG) souhaitait sonder les différents acteurs impliqués dans le parcours de formation des chirurgiens généraux. 
L’asbl Délégation des Médecins Francophones en Formation a répondu à la demande en menant une enquête auprès de ses membres. Cette enquête a aussi permis de formuler des recommandations quant à la mise en application de la proposition du CSMSMG.
A la lecture de ce sondage, on remarque que le projet de nouveaux titres de spécialisation en chirurgie emporte un franc succès: 85 % des répondant·es y sont en faveur. Sur la question de la durée du tronc commun, trois quarts des répondant·es estiment que celui-ci est de la bonne durée. Trente pourcents estiment cependant que celui-ci est trop long.
Plus d’autonomie
Les points positifs identifiés par les répondant·es sont, principalement, la majoration attendue de l’autonomie dans la discipline choisie en sortie de formation et la possibilité d’une orientation de la formation (choix de lieux de stage, des activités, …) plus efficace. Concernant la méthode de sélection pour le titre de spécialisation après le tronc commun, une grande majorité des répondant·es marquent leur préférence pour un système hybride combinant plusieurs modalités.
Le risque de se spécialiser trop tôt
Le principal point négatif identifié par les MSF en chirurgie est la probabilité de se fermer des portes en choisissant, trop tôt, une spécialisation, tout en n’ayant pas eu le temps de voir tout ce qui était possible de faire.
Pour les membres de la Délégation, des questions subsistent sur des détails de l’implémentation pratique de la proposition. « Pour eux, il serait utile de préciser quelles seront les compétences évaluées au sein de la commission de validation et quels en seront ses membres. Il faudrait aussi qu’une réflexion soit menée sur la possibilité de non-acquisition des compétences à 3 ans et sur les conséquences de cette situation. »
Enfin, l’enquête souligne l’importance d’une représentation des chirurgien·nes en cours de formation au sein des organes d’évaluation. Elle interpelle aussi sur « l’absence de formation spécifique et de reconnaissance concernant la chirurgie pédiatrique. »

> Découvrir le sondage 

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