Le conseil des ministres a approuvé vendredi les quotas de médecins pour l'année 2031, a annoncé le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke. Le ministre a légèrement relevé les quotas par rapport à l'année dernière et par rapport à l'avis rendu précédemment par la commission de planification.
Les quotas pour le nombre de candidats-médecins pour 2031 sont de 950 pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, soit 21 de plus. Pour la Communauté flamande, ils s'élèvent à 1378, soit 30 de plus. Cette légère augmentation s'ajoute à la réduction accélérée du déficit en Flandre qui avait été décidée l'année dernière. Soit 2328 candidats au total pour la Belgique (51 de plus)
Les quotas fédéraux - qui fixent le nombre de médecins autorisés à suivre une formation de généraliste ou de spécialiste après leur formation de base de six ans - sont traduits par les entités fédérées en quotas de départ, qui déterminent le nombre d'étudiants qui sont autorisés à suivre la formation de base en médecine et en dentisterie.
"Nous voulons que nos soins de santé soient accessibles et que les citoyens puissent consulter un médecin à temps. En augmentant les quotas, nous faisons en sorte que davantage d'étudiants engagés puissent entamer la formation de médecin ou de dentiste", a expliqué le ministre dans un communiqué.
Un avis sera par ailleurs demandé à la commission de planification afin de mieux tenir compte de l'impact sur les quotas nationaux de l'afflux de prestataires de soins avec un diplôme étranger. Il en sera tenu compte pour définir les quotas à partir de l'année prochaine. De plus, il a été décidé de renforcer la participation des entités fédérées. Elles pourront aussi faire des propositions sur les paramètres et les hypothèses utilisés dans le modèle de planification et elles seront davantage représentées au sein de la commission de planification fédérale.
Derniers commentaires
Francois Planchon
16 mai 2025Ces quotas, INFERIEURS aux souhaits des jeunes motivés par les branches médicales, sont une véritable gifle morale qui leur est envoyée... car il y a toujours +/- 1/3 des nos INAMI qui sont accordés chaque année à des médecins venant de pays étrangers, y compris des spécialistes...
C'est hypocrite et injurieux de tenir à la fois un discours qui veut encourager les étudiants à se spécialiser, en particulier dans les métiers en pénurie et à haute qualification, ET en même temps LIMITER l'accès à des métiers en pénurie... !
LA preuve mathématique de l'aberration de ces limites est flagrante : +/- 1/3 de Nos INAMI sont délivrés chaque année, sans limitation, à des médecins étrangers : ça signifie qu'on DOIT augmenter les quotas au minimum de 50%... car le rythme actuel, importtion de médecins étrangers inclus, maintient quand même des situations de pénurie, CAR :
- il faut plusieurs mois d'attente pour obtenir une première consultation chez les spécialistes
- les maisons médicales refusent des patients et ont une longue liste d'attente
- trop de généralistes sont au bord du burn out
- parmi les diplômés un % non négligeable va partir pour l'étranger...
QUAND va-t-il arrêter de se moquer des contribuables, des familles, des jeunes motivés pour se qualifier !?
Une situation de pénuries soigneusement entretenue est coûteuse car plus les pathologies sont soignées tardivement, ou dans la précipitation, plus elles reviennent cher à la collectivité, voire augmentent le taux des décès ou des incapacités lourdes...
Comprenne qui pourra...
Euh... quand va-t-on mettre aussi en place un QUOTA de mandats politiques... et un quota de ministères, de chambres !?
12 millions de citoyens sur 300 km de long, à peine une ville chinoise, cela doit se diriger "en bon père de famille" avec 15 ministères et 1 chambre de 100 députés, au maximum...
C'est là qu'il faut mettre des limites, des quotas... et PAS à nos jeunes motivés qui voient leur places prises par des diplômés étrangers qui comblent les lacunes volontaires d'une politique aberrante de limitation de l'accès aux études qualifiantes !