Le Centre antipoisons belge a enregistré l'an dernier 59.313 appels, soit 3,3% de plus qu'en 2017 et 162 appels par jour. Il s'agit du deuxième plus grand nombre d'appels de son histoire.
La majorité des appels (87%) sont survenus à la suite d'une exposition à un produit tandis que les 13% restants concernaient des demandes d'information.
Près de la moitié des appels concernaient une exposition à des médicaments (effets secondaires, erreurs thérapeutiques, ...), précise encore le Centre. Un quart d'entre eux avaient trait à des produits chimiques comme des produits ménagers. Dans cette catégorie, des expositions à l'hypochlorite ont notamment été constatées, par exemple lorsque l'eau de Javel est mélangée à un produit acide. En 2018, il y a eu 1.043 expositions à l'hypochlorite chez les adultes et 378 chez les enfants. Quelque 1.222 appels faisaient, eux, suite à des brûlures provoquées par les produits caustiques, soit près de 10% d'appels en plus par rapport à 2017 .
C'est pourquoi le Centre antipoisons plaide pour davantage d'informations sur les risques liés à ces produits. «Le pictogramme 'Produits mordants/corrosifs' est insuffisamment connu du grand public», estime-t-il.
Les cosmétiques, l'alimentation et le tabac représentaient 15% des appels après exposition à des produits, les plantes et les champignons 6% et les pesticides 5%.