De nouveaux codes de nomenclature pour les visites des généralistes dans les MRS

Sur proposition de Frank Vandenbroucke, ministre des Affaires sociales, le Conseil des ministres a récemment approuvé un projet d’arrêté royal visant à introduire de nouvelles prestations pour les visites des médecins généralistes dans les centres d’hébergement et de soins, y compris les maisons de repos.
Ce projet, qui s'inscrit dans le cadre du programme « Soins efficaces » de l'accord national médico-mutualiste de 2021, vise à améliorer l'accessibilité et la qualité des soins prodigués dans ces établissements. Il prévoit l'introduction de deux nouvelles prestations dans la nomenclature des prestations de santé, spécifiquement dédiées aux visites effectuées par les médecins généralistes ou par des médecins généralistes jouissant de droits acquis.
Une des innovations majeures de ce projet est l'ajout de six nouveaux codes de suppléments, qui seront spécifiquement applicables aux visites urgentes. Ces codes ont pour but de faciliter le travail de contrôle effectué par le Service d’évaluation et de contrôle médical (SECM). Cette mesure devrait également permettre une meilleure surveillance et une utilisation plus appropriée des ressources médicales.
L'objectif principal de cette initiative est de promouvoir une utilisation correcte et optimisée de la nomenclature médicale. Elle vise aussi à revaloriser le temps consacré par les médecins généralistes lors de leurs visites dans les centres d’hébergement et de soins, reconnaissant ainsi la complexité et l’importance de ces interventions. En outre, le projet aspire à améliorer la qualité des soins dispensés dans ces établissements, en garantissant que les résidents reçoivent des soins médicaux adaptés et efficaces.
Le projet est désormais transmis pour avis au Conseil d’État, qui devra se prononcer sur cette nouvelle réglementation.

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Derniers commentaires

  • Charles KARIGER

    29 novembre 2023



    A vomir !
    « Ces codes ont pour but de faciliter le travail de contrôle effectué par le Service d’évaluation et de contrôle médical (SECM). » disent-ils.
    Quelqu’un a-t-il déjà tenté de dénombrer la foule de codes et de combinaisons de codes sous lesquels il faut « encoder » l’examen et le traitement d’une MÊME pathologie en différents endroits ? Soixante combinaisons différentes de codes différents ? Cent-vingt ?
    Perdre du temps à se plier à de telles obligations insensées, est-ce vraiment cela ce que nos « responsables » ( ?) jugent « améliorer la qualité des soins dispensés » ?

    Lors de la création du FNAMI, il n’y en avait qu’un tout petit nombre.

    Une seule enquête a-t-elle déjà été menée pour mesurer la soi-disant « amélioration » apportée par le nombre sans cesse croissant de ces codes ?

    S'il est prouvé que c’est le nombre de codes qui réellement améliore la santé publique, pourquoi ne pas en créer dès maintenant deux cents ou même plus pour définir l’examen de n’importe quel souci de santé ? Selon l’heure, la température ambiante.., le sexe du soignant, son vêtement, ou que sais-je encore?