Le Conseil provincial de l’Ordre de Flandre occidentale a suspendu un médecin urgentiste qui a pratiqué la désinformation concernant les mesures covid-19. Il a notamment diffusé un message qui, selon le Conseil, témoigne d’une attitude, de connaissances et d’une expertise inappropriées pour l’exercice de sa profession.

Il est également reproché au médecin de ne pas avoir suffisamment actualisé ses connaissances scientifiques au regard de l’état actuel de la science, de ne pas avoir accordé suffisamment d’attention à la prévention, à la protection et à la promotion de la santé, et de ne pas s’être suffisamment soucié du bien-être et de la sécurité du patient.

La sanction a été prononcée en l’absence du médecin qui ne s’est pas présenté. Le dossier a révélé que l’urgentiste avait publiquement mis en doute l’ampleur et les conséquences (surmortalité) de la pandémie, oralement, par écrit et par le biais des réseaux sociaux. Idem pour l’utilité de la vaccination et d’autres mesures gouvernementales. Le médecin a également fait ces déclarations dans des groupes Whatsapp de médecins et d’infirmiers.

Pour fixer la sanction disciplinaire, l’Ordre a tenu compte du rôle d’exemple du médecin, notamment à la lumière des nombreux avis du Conseil national sur le sujet. Apparemment, l’urgentiste a également ignoré le contenu de l’e-mail de son directeur médical concernant la covid-19. Dans le même temps, le rôle relativement limité du médecin sur les réseaux sociaux et les groupes Whatsapp a été pris en compte.

Cela a finalement conduit à une suspension d’un mois. 

Le Conseil provincial d’Anvers avait déjà suspendu un médecin qui avait pratiqué la « désinformation » lors de la pandémie.

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