La FAMGB est un acteur dans l’implantation à venir des 4 ‘testing villages’ en gestation à Bruxelles, confirme le Dr De Volder, son président. Outre des frotteurs et des administratifs, on y trouvera un MG. La Fédération va s’employer à identifier des candidats à cette permanence, « sachant qu’ils sont tous surchargés actuellement ».
Michel De Volder plante le décor. Entre le testing covid et les formalités associées, les appels répétés des patients inquiets en quête de résultats, une vague peu commune de rhinopharyngites à gérer, qui s’ajoutent aux consultations « normales »… les MG sont mis à rude épreuve en cette rentrée. « On pourrait croire que ça va craquer de toutes parts, mais on tient. Pour le moment. En plus, on est confrontés depuis une dizaine de jours à une demande accrue en tests covid. » Dès lors, il accueille positivement la création prochaine à la capitale de 4 centres de dépistage de masse accessibles aux patients asymptomatiques, ce dont la FAMGB était informée, nous dit-il, en qualité d’interlocuteur désormais habituel de la Cocom pour la stratégie de lutte contre le coronavirus.
« Dans ces ‘villages’, on trouvera des frotteurs – essentiellement des infirmiers, il a été fait appel tant aux structures qu’aux indépendants – et du personnel administratif, ainsi qu’un MG présent pour diverses raisons (absence de prescription, suivi plus étroit à envisager, petite consultation de patients qu’il faut recatégoriser autrement car finalement légèrement symptomatiques, etc.). On va faire notre maximum pour proposer des MG assurant cette permanence ». Mais le défi n’est pas que d’ordre RH. « Il faut aussi du financement, que la logistique du testing suive, que le système informatique tienne bon, que les labos aient des réactifs… On a déjà fait beaucoup depuis un mois pour augmenter la capacité de testing, mais force est de constater que la demande est supérieure à l’offre. »
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