Suisse: se soigner (juste) comme il faut

«Plus n’est pas toujours plus. Décidons ensemble.» Voilà la punchline d’une campagne lancée par des médecins suisses pour attirer l’attention des patients sur la surmédicalisation et les soins inappropriés. Les MG font partie de l’aventure de sensibilisation, via leur SSMiG.

Derrière la campagne, on retrouve Smarter Medicine - Choosing Wisely Switzerland, association qui, ces dernières années, a mis à contribution les différentes spécialités. Sa demande: qu’elles dressent pour leur branche un top 5 des interventions - examens ou traitements - dont les médecins devraient discuter la réelle plus-value avec le malade concerné, de même que leurs conséquences parfois insoupçonnées. Car «le dialogue (…) est véritablement au centre de l’approche», insistent les organisateurs, si on veut «déboucher sur des décisions judicieuses».

La campagne emploie un langage compréhensible par les non-médecins. Elle a démarré début octobre. Dans ce cadre, un top 5 a été publié par la Société de neurologie par exemple. Elle y déconseille, e.a., l’électroencéphalographie pour les céphalées et l’imagerie des carotides pour la syncope simple sans autres symptômes neuro­logiques. Smarter Medicine promet pour ces prochains mois d’autres publications par d’autres sociétés savantes. La SSMiG, la Société suisse de médecine interne générale, adhère depuis un moment au mouvement. Elle a aussi son top 5.

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