Plan d'action pour l'usage du néerlandais dans les hôpitaux bruxellois

Les membres du Parlement N-VA, Gilles Verstraeten (Bruxelles), Annabel Tavernier (Flandre) et Sigrid Goethals (Fédéral), ont élaboré un plan d'action concernant l'usage des langues dans les hôpitaux bruxellois.  Ils visent à instaurer un plan d'action linguistique détaillé dans chaque hôpital, avec une surveillance claire et des cours obligatoires.  Les hôpitaux qui ne s'efforcent pas suffisamment d'appliquer une politique linguistique appropriée pourraient voir leur financement réduit.
Gilles Verstraeten, déjà engagé dans cette problématique au Parlement bruxellois, regrette le rejet d'une résolution similaire, y compris par les partis majoritaires flamands Groen, Open VLD et Vooruit. Ses propositions visent principalement à instaurer un plan d'action linguistique détaillé dans chaque hôpital, avec une surveillance claire et des cours obligatoires.
La loi actuelle exige qu'au moins un membre du personnel parlant néerlandais soit présent dans chaque véhicule MUG et ambulance. Cependant, seulement 30% du personnel du Service d'Aide Médicale Urgente de Bruxelles maîtrise le néerlandais. Gilles Verstraeten suggère d'augmenter le nombre de néerlandophones ou d'obliger les francophones à suivre des cours de langue.
"Personne ne défend les Flamands"
Annabel Tavernier, représentante bruxelloise au Parlement flamand, suit de près la politique linguistique du gouvernement flamand. Elle souligne les efforts de la Flandre, notamment via le "Huis van het Nederlands" et diverses mesures de soutien, mais déplore le manque de coopération des hôpitaux bruxellois et du gouvernement bruxellois.
Benjamin Dalle (CD&V), ministre flamand, a le droit de participer aux discussions du gouvernement bruxellois sur les questions communautaires comme la santé. Cependant, cette participation n'est pas effective. Annabel Tavernier critique également le manque d'engagement d'Elke Van den Brandt (Groen) dans ses responsabilités sanitaires, laissant tout à Alain Maron (Ecolo), qui, selon elle, néglige la défense des néerlandophones et des Flamands à Bruxelles.
Sanctions proposées
Sigrid Goethals souligne la récurrence du problème lié à la législation linguistique: l'absence de sanctions encourage le non-respect de la loi. Elle propose des conséquences financières dans la législation fédérale des hôpitaux. Les hôpitaux qui ne s'efforcent pas suffisamment d'appliquer une politique linguistique appropriée pourraient voir leur financement réduit.

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Derniers commentaires

  • Louise DELHAYE

    28 décembre 2023

    Il faut savoir que la Flandre profite largement de SMUR et de PIT de la région de BXL capitale faute de moyens mis en place par la Flandre.
    Personnellement, je n’ai pas de problèmes avec l’UZ Jette et Gasthuizberg à Leuven car entre médecins intelligents, il n’y a pas de problèmes.