Vous avez sans doute déjà attiré l’attention de votre patientèle sur les effets délétères de la sédentarité, quand bien même, en dehors des heures statiques, on pratique une activité physique voire un sport. L’Observatoire de la santé du Hainaut (OSH) sort un petit guide qui cerne la problématique. Il encourage les patients à avoir la bougeotte… au boulot! Pour l’OSH, salariés et responsables d’entreprises ont un rôle à jouer pour endiguer la lame de fond.

L’OSH énumère dans son nouveau bulletin «Bouger en Hainaut» des recommandations pratiques à appliquer dans un cadre professionnel. Leur fil rouge n’est pas compliqué à saisir. Les patients - qui pourront trouver le document sur le site de l’Observatoire - doivent avoir le réflexe de se lever fréquemment durant leur journée de travail face à un écran, pour couper les longues stations assises par quelques minutes de mouvement.

Cela tient à des comportements individuels: aller parler à un collègue plutôt que lui téléphoner, ou demander une imprimante partagée et non posée au coin du bureau. Le Bulletin invite aussi à suggérer aux employeurs d’opter pour du mobilier adapté - par exemple des bureaux à hauteur modulable qui permettent de travailler soit debout, soit assis sur un siège surélevé - ou d’adopter les réunions debout, «voire ambulantes».

Vos patients pourront aussi puiser dans le document quelques idées d’exercices somme toute discrets, à faire à leur poste de travail, de la contraction de fessiers aux cercles à décrire avec la pointe du pied.

Ces précautions et/ou initiatives ont-elles un sens si on fréquente la salle de sport? «Il faut au moins 90 minutes d’activité modérée à forte par jour pour compenser l’effet délétère de la sédentarité. Se rattraper le w-e est une illusion», prévient l’OSH. Il rappelle l’exhortation des 30 minutes de mouvement, 5 jours d’affilée.