La N-VA dénonce le "pardon général" accordé aux francophones pour les quotas Inami

L'opposition N-VA au fédéral a dénoncé vendredi l'accord intervenu entre le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke et la Fédération Wallonie-Bruxelles concernant les quotas Inami, les nationalistes flamands estimant que celui-ci se faisait au détriment de "milliers d'étudiants et contribuables flamands".

La N-VA dénonce le "pardon général" accordé ainsi aux francophones pour l'excédent de médecins qu'ils ont continué à diplômer ces dernières années malgré le contingentement fédéral, "et ce seulement en échange d'une promesse d'un concours d'admission avec un numerus fixus", fustige sa députée fédérale Valerie Van Peel.

Le gouvernement flamand, où siège la N-VA, a d'ailleurs décidé de ne pas encore s'associer à l'accord annoncé vendredi. Celui-ci souhaite d'abord voir si la Fédération Wallonie-Bruxelles concrétisera bel et bien sa promesse.

La ministre francophone Valérie Glatigny a toutefois annoncé vendredi lancer le chantier législatif "immédiatement".

Le ministre flamand de l'Enseignement, Ben Weyts, lui aussi membre de la N-VA, a également dénoncé le compromis.

"Le gouvernement fédéral passe l'éponge sur les infractions passées des francophones envers la loi. Et pour l'avenir, on va pratiquer autant que possible un partage (de quotas) encore plus injuste", a-t-il commenté.

Lire aussi:
Les quotas Inami, une saga politique vieille d'un quart de siècle
> Le concours d'entrée en médecine, "une couleuvre dure à avaler" pour la Fef
Quotas: maximum 744 nouveaux médecins en 2028

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.