Solidaris rejette la proposition des Mutualités Libres sur le retour au travail des malades de longue durée

Solidaris a exprimé son opposition ferme à la proposition des Mutualités Libres visant à augmenter le différentiel entre les indemnités d'incapacité de travail et les revenus professionnels. Cette réaction survient dans un contexte de hausse du nombre de malades de longue durée, attribuable, selon Solidaris, à une dégradation des conditions de travail.
Solidaris insiste sur l'importance de ne pas responsabiliser individuellement les personnes dans des situations qui les dépassent. L'organisation souligne que le bien-être au travail est un enjeu collectif de société. Elle préconise de diminuer la pression au travail et de réguler les dispositifs qui dégradent la qualité du travail.
En ce qui concerne la responsabilité des employeurs, Solidaris affirme qu'ils doivent assurer le bien-être au travail et lutter contre les risques psychosociaux. L'organisation appelle à un contrôle accru de l'application de la législation sur le bien-être au travail et à investir dans la formation et la sensibilisation aux risques physiologiques et psychologiques.
Solidaris plaide également pour la fin des sanctions liées au trajet de réintégration socio-professionnelle des malades de longue durée. Ils devraient pouvoir cumuler une partie de leur indemnité d'incapacité avec les revenus d'un travail partiel autorisé.
Par ailleurs, Solidaris propose de renforcer les moyens des mutualités en matière d’accompagnement au retour au travail, en soulignant que les mesures actuelles sont insuffisantes. Ils recommandent un objectif de 1000 médecins-conseils pour l'ensemble du pays.
Enfin, Solidaris s'oppose aux Mutualités Libres en appelant à une augmentation de 10% des allocations minimales au-delà du seuil de pauvreté. L'organisation critique également la réforme de la législature précédente concernant la reprise à temps partiel du travail, la jugeant inefficace et défavorable aux travailleurs à faibles revenus.
Solidaris conclut en insistant sur la nécessité d'une approche globale et collective pour améliorer la réintégration des malades de longue durée dans le monde du travail, tout en garantissant leur bien-être et sécurité financière.

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