Pharmacie de garde ≠ night shop

L’APB, l’union professionnelle des pharmaciens d’officine, relance sa campagne sur le bon usage de la pharmacie de garde. Histoire d’éviter que des distraits ou pressés ne tirent du lit le pharmacien pour du dentifrice ou un après-soleil.

« La pharmacie de garde n’est pas un night shop », peut-on lire sur l’affiche produite par l’APB et www.pharmacie.be, le site qu’elle gère et via lequel le public peut localiser la pharmacie de garde la plus proche. L’APB rappelle que le pharmacien qui assure ce service de garde, sans bénéficier d'aucune période de repos après coup, est là pour répondre à tout besoin urgent de médicament(s) (y compris non prescrit(s)) mais pas pour n'importe quel achat. Un problème que l’on connaît bien, mutatis mutandis, chez les médecins.

Force est de constater, détaille l’APB, que de nombreuses « urgences » auxquelles le pharmacien est confronté sont en réalité le résultat d’oublis, de distractions ou encore de la méconnaissance du bon usage du produit demandé. Et d’illustrer par des exemples corrects - cas de rage de dents nocturne soudaine ou prescription par un médecin le soir ou la nuit d’un médicament à prendre au plus vite - et d’exemples déplacés - venir chercher un tube de dentifrice, une tétine de rechange, un après-soleil, un test de grossesse…

Ce dernier est manifestement un produit très souvent demandé durant les gardes de nuit. « Par souci de discrétion ? Peut-être. Mais sans doute aussi en partie par méconnaissance du fonctionnement et de l’usage de ce produit. En tout cas, son achat durant le service de garde ne se justifie pas », indique l’APB en expliquant sur www.pharmacie.be comment fonctionnent les tests de grossesse classiques et pourquoi il est donc inutile de se précipiter à la pharmacie juste après un rapport sexuel non protégé.

 

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Derniers commentaires

  • Jean-Mathieu Indekeu

    19 février 2018

    Garde de 9 pharmaciens pour les 19 communes de Bruxelles pendant la nuit profonde (cad après 22h)= Esclavagisme obligatoire du 21e siècle,invivable.
    Ne correspond plus au but initial de la continuité des soins.
    M.L.