Les futurs médecins flamands ne comprennent pas leurs futurs confrères francophones

L’association faîtière flamande des étudiants en médecine (VGSO) réagit à la prise de position de l’association francophone des étudiants en médecine (Cium) suite à l’arrêt du Conseil d’Etat relatif aux quotas en médecine. Elle a envoyé ses commentaires aux politiciens, à la presse et à l’opinion publique.

La VGSO rappelle la prise de position du Comité inter-universitaire des étudiants en médecine (CIUM)  suite à la suspension par le Conseil d’Etat du nouveau système de sélection des étudiants en médecine et dentisterie instauré en Fédération Wallonie-Bruxelles:

«1. Nous avons maintenant la confirmation que le Conseil d'Etat a remis en question le numerus clausus fédéral et plus précisément la façon dont le nombre de quotas Inami a été arrêté pour les gens diplômés en 2021, à savoir les étudiants de première année.

Le numerus clausus fédéral (sélection Inami au terme de la 6e/7e) imposait aux communautés une sélection des étudiants plus tôt dans le cursus en respectant ces quotas. Maintenant que ces quotas sont suspendus, la sélection (concours fin de première) qui en découlait est, de facto, suspendue.

2. La suite ? Concrètement, comment va réagir le gouvernement fédéral ? Il semble clair qu'il va devoir revoir sa façon de procéder et une pression importante s'exerce sur les épaules de Maggie De Block.

3. Face à cette brèche ouverte et à l'incertitude qui plonge les étudiants des autres années quant à la suppression (ou non) de leurs quotas Inami, le CIUM a décidé d'étudier la question d'une attaque directe au Conseil d'Etat contre tous les quotas fédéraux de toutes les années fixés actuellement. Si notre action se concrétise et abouti, tous les étudiants en médecine et dentisterie n'auront plus à craindre pour l'exercice de leur métier. Nous vous tiendrons au courant de la suite de notre action.»

Retournement de veste

Réagissant à cette prise de position, les étudiants en médecine flamands s’interrogent sur la volonté des étudiants francophones de remettre en question l’ensemble du contingentement et de le supprimer juridiquement.

«En outre, nous déplorons la manière dont ils réagissent en tenant compte du fait que le Cabinet avait proposé un projet de compromis en 2014. Maintenant que les derniers étudiants ont reçu leur numéro Inami, ils retournent leur veste,  n’honorent pas les accords et, au contraire, veulent supprimer le contingentement.»

L’association des étudiants flamands (VGSO) en médecine vient de publier une tribune libre à ce sujet (www.vgso.be).

 

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