Les hôpitaux publics bruxellois touchés par un mouvement de grève le mardi 30 mai

Les hôpitaux Iris à Bruxelles fonctionneront en service minimum le mardi 30 mai en raison d'un mouvement de grève, annonce le front commun syndical vendredi. Le personnel se réunira devant les différents sites du réseau et manifestera également dans les rues de Bruxelles pour réclamer davantage de moyens et de meilleures conditions de travail.

Les travailleurs qui participent au mouvement installeront des piquets de grève dès 07h30 devant le CHU Brugmann/Huderf (sites Horta et Brien), le CHU Saint-Pierre (site Porte de Hal), les hôpitaux Iris Sud (site Bracops) ainsi que l'institut Bordet. Ils se rassembleront ensuite place De Brouckère à 10h00 avant de rejoindre le cabinet du ministre bruxellois de la Santé Alain Maron.

Le personnel des institutions hospitalières réclame "plus de respect, de moyens et de considération" de la part du pouvoir politique et des autorités administratives. Les syndicats CSC, SLFP et CGSP ont déposé un cahier de revendications auprès de la faîtière Iris et de son comité de négociation (comité C), dans lequel ils décrivent une accumulation des dégradations des conditions de travail au sein des hôpitaux. La faîtière Iris a proposé un protocole global mais le front commun le juge "insuffisant" et considère qu'il "remet en question les droits syndicaux".

"A nouveau, le personnel peine à se faire entendre par les mandataires politiques siégeant au sein de la faitière Iris et par les directions générales", déplorent les syndicats.

Des membres du personnel des hôpitaux publics bruxellois avaient déjà mené une action en mars dernier pour dénoncer "un abandon de milliers de travailleurs par leur direction".

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Derniers commentaires

  • Harry Dorchy

    30 mai 2023

    Dans Le Soir du 3 juin 2019, on pouvait déjà lire: "Ce lundi matin, une partie du personnel des hôpitaux publics du réseau Iris (la structure faîtière qui regroupe le CHU Brugmann, le CHU Saint-Pierre, l’Institut Bordet, l’hôpital des enfants Reine Fabiola et les Hôpitaux Iris Sud) a poursuivi le mouvement de débrayage de 24 h entamé dimanche soir à 20 h, dans le but d’interpeller et de demander des solutions concrètes à propos des conditions de travail de plus en plus difficiles au sein d’un secteur frappé à la fois par des pénuries et les coupes budgétaires. «C’est clair que par rapport à des mobilisations précédentes, la participation était importante», reconnaît Etienne Wéry, administrateur délégué d’Iris... Revenant sur la rencontre avec les syndicats et les membres du personnel tenue dans la matinée, Renaud Witmeur, président du conseil d’administration (étiqueté PS) du réseau Iris, parle d’un dialogue constructif... Pour ce qui est des problèmes pour lesquels des solutions peuvent être trouvées au sein même des hôpitaux du réseau Iris, un dialogue approfondi sera par ailleurs enclenché très prochainement, soutient le président. "Le but, c’est de mettre en place des groupes de travail dès juin."

    Apparemment, ce "dialogue approfondi" n'a pas été fructueux pour le personnel hospitalier puisqu'il réclame "plus de respect, de moyens et de considération" de la part du pouvoir politique et des autorités administratives. Les mandats, fonctions et professions dont plusieurs mandats rémunérés du président de l'association faîtière d'IRIS sont publiés sur le site Cumuleo (baromètre du cumul des mandats) dont la devise est "LA TRANSPARENCE EST LE CARBURANT DE LA DÉMOCRATIE". Ceci n'est pas toujours le cas dans les hôpitaux "IRIS" dans lesquels la particratie et différentes "chapelles" peuvent décider en sourdine et créer des couches de lasagnes dans les grades élevés tant polico-administratifs que médicaux, inutilement coûteux. Ceci contribue à leur déficit et freine le recrutement d'un personnel essentiel au bon fonctionnement d'un service public surchargé et mal rétribué.