Testing : plus personne ne s'y retrouve, accuse le Collège de médecine générale

Le Collège de médecine générale (CMG) indique avoir dénoncé, dans différents cénacles, l’« imbroglio du testing ». Des simplifications sont à espérer prochainement, dit-il, sous impulsion inamienne. En attendant, il a préparé un tableau récapitulatif pour les MG.

Plus personne ne s’y retrouve, accuse le CMG, dans le système mis en place et dans les instructions concernant les personnes de retour de zones rouges et les contacts de sujets covid+ : émissions (ou pas) de SMS, de codes, de QR codes…, nécessité (ou pas) d’e-forms, consignes manquantes pour les zones orange, etc. Le Collège annonce des clarifications à venir de l’Inami qui « devraient à terme aboutir à une meilleure interconnexion des recueils de données administratives des patients ».

Dans l’intervalle, il schématise la situation.

  • Au niveau prélèvement, soit les patients sont adressés par leur MG au centre de test avec une e-form, soit ils se présentent avec un code à 16 caractères émis par le système de tracing ou de surveillance des retours de zones rouges. « Dans ces deux derniers cas, pas besoin de passer par un MG (c’est le laboratoire qui encode alors la demande dans le système e-form). » Les patients voulant un test hors critères de remboursement (pré-voyage, exigence particulière, etc.) doivent s’adresser directement aux laboratoires privés, (normalement) sans prescription.
  • Au niveau obtention des résultats, le Collège inventorie les filières : « ceux-ci sont théoriquement adressés au MG prescripteur (et celui/celle indiqué/e dans l’e-form) via son eHealthBox. On peut aussi les retrouver via le hub (RSB/RSW) après avoir créé un lien thérapeutique. Les résultats sont aussi accessibles aux citoyens via ‘masante.belgique.be’». Quant aux patients hors critères, ils recevront le verdict via le labo qu’ils ont sollicité.

En pratique, tout ceci ne va pas sans bugs et impasses administratives (les sans-NISS, les moins de 16…), que le Collège affirme lister pour « mettre les autorités devant leurs responsabilités de service public ».

Il a préparé, par ailleurs, un pense-bête qui tient en une face A4. Il décline toute la palette des cas, du patient symptomatique à celui qui a ‘juste envie de savoir’. Le récapitulatif  précise où le patient doit s’adresser ou être référé pour être testé, avec ou sans prescription.

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