Vivalia : le torchon brûle entre les médecins de Bastogne et de Marche

Après l’annonce des médecins marchois de mettre  en œuvre un grand service de chirurgie lourde sur Marche, les médecins de l’hôpital de Bastogne ont réagi vigoureusement

En Province de Luxembourg, la situation entre l’hôpital d’Arlon et les autres institutions de Vivalia était déjà tendue depuis plusieurs mois. A ce front de contestation fort, un autre s’est ouvert depuis ce mercredi à la suite de l’annonce des médecins marchois de mettre  en œuvre d’un grand service de chirurgie lourde sur Marche. Mis devant le fait accompli, les médecins de l’hôpital de Bastogne se sont dits très surpris « par cette communication non concertée des médecins marchois, leurs collègues au sein de l’Institut Famenne Ardenne Condroz (IFAC). »

Ils rappellent qu’ils ont été les premiers  en province de Luxembourg « à soutenir le projet Vivalia 2025 et ils continuent à le défendre. » Ils s’étonnent des propos des médecins marchois alors :  « Cette proposition unilatérale de certains médecins marchois ne correspond en rien aux décisions prises à la fois par l’Assemblée générale des médecins et le Conseil médical de l’IFAC (dont font partie les médecins bastognards et ces mêmes médecins marchois), par le Conseil d’Administration de Vivalia (au sein duquel se trouvent des représentants marchois) et par le Gouvernement wallon en date du 1er avril 2019 , qui prévoit un investissement de 300 millions d’euros pour assurer la qualité et la proximité des soins de santé pour tous les habitants de la Province de Luxembourg. »

Ils entendent rester constructifs mais ils rappellent que « le plan directeur de l’hôpital de Marche - financé à concurrence de 25 millions d’euros par le Gouvernement wallon - vise à renforcer l’attractivité de l’hôpital de Marche…et aussi de maintenir une activité aigue sur tous les sites hospitaliers actuels en province de Luxembourg. »

Dans cette perspective, des travaux de rénovation de l’hôpital de Bastogne - notamment du service des urgences -, sont programmés : « il ne s’agit donc pas de condamner l’hôpital de Bastogne comme le suggèrent certains médecins marchois. » concluent-ils. La suite à la prochaine consultation…

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.