GBO: «Discuter avec les MG 
avec un a priori de confiance»

Il faut que les autorités continuent de discuter de l’organisation de ce service au public avec un a priori de confiance pour les MG.

Pour Paul De Munck, Président du GBO, «les généralistes ne se sont jamais soustraits de ce rôle sociétal qu’ils ont. L’immense majorité de la profession accepte cette exigence de santé publique qu’est la garde population, avec ou sans contrainte légale. La disparition, depuis 2015, du critère ‘garde’ dans les conditions de maintien de l’agrément, n’a pas conduit à un tsunami de médecins qui se seraient désinvestis et mis sur répondeur», poursuit le président du GBO.
«Il faut que les autorités continuent de discuter de l’organisation de ce service au public avec un a priori de confiance pour les MG et pour leur sens des responsabilités. Cela vaut entre autres pour la détermination de l’implantation des PMG - proches ou pas d’un hôpital - ou pour l’organisation collective d’une garde de semaine là où la situation le nécessite. L’expérience et le sérieux des médecins doivent être pris en compte, pour définir une garde qui soit soutenable tant physiquement que psychologiquement. Sans quoi on va faire fuir les jeunes candidats à l’installation dans les régions où l’on manque de MG», prévient Paul De Munck.

Oui, mais pas seuls

Son syndicat n’est pas fermé à l’idée que la permanence des soins soit envisagée de façon formelle. «Au GBO, nous ne sommes pas anti-cadre légal. Toutefois, outre une vraie concertation, nous demandons que le médecin généraliste ne soit pas l’unique soignant à être mobilisé en garde: il devrait être entouré d’autres professions, aussi en première ligne de soins, pour que la prise en charge du patient en période de garde soit complète.» Et d’illustrer: «On peut imaginer qu’un MG qui intervient en début de week-end auprès d’un patient estime que celui-ci requiert des soins infirmiers à domicile. Il faudrait qu’il soit possible de les mettre en place avant le lundi matin».

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