L'ex-cheffe de cabinet de la santé en devient la ministre. Devant elle, les défis ne manquent pas: poursuite de la mise en place de l’AViQ et de l'optimalisation des transferts de compétence sans oublier la finalisation de l'assurance autonomie.

Actuellement ministre de la Culture, de l’Education permanente et de la Petite Enfance à la Fédération Wallonie-Bruxelles, Alda Greoli, cdH, devient officiellement ministre de l'Action sociale, de la Santé, de l'Egalité des Chances, de la Fonction publique. Après avoir remplacé Joëlle Milquet à la culture, elle prend donc la place du ministre dont elle a été cheffe de cabinet, Maxime Prévot. Ce dernier entend en effet poursuivre un investissement total comme bourgmestre à la ville de Namur. Cette Spadoise, a été conseillère communale et secrétaire nationale du cdH pour le secteur non-marchand. Découverte,  en 1997, par Philippe Maystadt, cette  informaticienne de formation est surtout connue comme ayant été Secrétaire nationale des Mutualités chrétiennes. Maman de trois garçons, elle a aussi été vice-présidence de l’UNIPSO (Fédération patronale du secteur non-marchand).... et on a parfois tendance à l'oublier, en 2005, conseillère de la Vice-Première Ministre Laurette Onkelinx (PS) en sécurité sociale, emploi, pensions et santé.

La santé, son domaine

Sa maîtrise des transferts de compétence et des dossiers qu'elle a géré sous le ministre Prévot seront incontestablement un atout et un gage de rapidité de mise en place. Elle connaît aussi son équipe. Enfin, Alda Greoli pourra sans doute aussi optimaliser son travail, en matière de prévention, en croisant sa compétence comme ministre de la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le domaine de la petite enfance.

Toutefois ses défis les plus importants résideront notamment dans la levée du moratoire relatif aux nouvelles places en maisons de repos et maisons de repos et de soins, dans la poursuite des investissements hospitaliers... et dans tous les dossiers ou le PS et le cdH s'écharpaient depuis quelques mois. On peut imaginer qu'aujourd'hui le cdH aura les mains un peu plus libre avec le MR... quoique! A lui d'en faire un bon usage à long terme pour la santé des Wallons. A ce stade, en tout cas, le programme santé du gouvernement n'est pas encore très explicite. A titre d'exemple, en matière de santé mentale il ne devra pas oublier les sombres chiffres du suicide notamment... sans oublier la prévention et la promotion de la santé qui pourraient lui permettre de faire des économies à long terme.

> Lire aussi: Maxime Prévot quitte son poste de ministre de la Santé

> Lire aussi: Exclusif: la nouvelle ministre de la santé en Wallonie précise ses orientations

> Une opinion? Une réaction? Le débat continue sur @JdS_SK ou sur @MediSphereHebdo