La Wallonie doit avancer sur la question des centres de vaccination, plaide le cdH

Si la méthodologie de vaccination semble claire, en Wallonie, pour les premières phases de l'opération, ce n'est pas le cas en ce qui concerne la vaccination à plus grande échelle, qui devrait débuter dès le mois de mars, pointe mardi le cdH qui appelle notamment le gouvernement wallon à se prononcer urgemment sur les futurs centres de vaccination.

"Où se situeront ces centres de vaccination? La Région bruxelloise et la Flandre avancent, la Wallonie, elle, n'a encore donné aucune information à ce sujet. Les citoyens méritent mieux qu'un mauvais remake de la saga sur les retards des masques et des tests", souligne ainsi le chef de file des humanistes au parlement wallon, François Desquesnes.

Pour apporter sa pierre à l'édifice, le cdH propose notamment que les Palais des expositions ou des congrès (Namur Expo, WEX à Marche-en-Famenne, le Palais des Congrès à Liège, ...) soient utilisés. "Ces sites bénéficient souvent d'infrastructures adaptées (parking, sanitaires, espaces suffisants, ...) et disposent d'un personnel et d'un savoir-faire pour accueillir des flux importants de personnes", assure François Desquesnes.

Dans les zones rurales, les halls omnisports ou les salles de village pourraient également faire l'affaire.

Par ailleurs, "il est urgent que le personnel de santé soit mobilisé dès à présent et sur base volontaire" pour procéder aux vaccinations. "Un large appel aux professionnels volontaires doit être organisé et lancé au plus vite. Plus on aura de médecins et infirmiers qui vaccinent, plus le taux de couverture de la population sera rapidement atteint. Les recruter, rédiger les contrats, dégager des moyens budgétaires pour les rétribuer, prendra du temps. Or, ils devront être opérationnels dans un mois et demi. Il est grand temps de prendre des décisions", poursuit François Desquesnes.

Il souhaite en outre que les organisateurs d'évènements puissent être sollicités. "En Allemagne, les autorités ont fait appel à leurs services et la Flandre en discutera prochainement. Des acteurs comme l'armée et la Croix-Rouge pourraient également être appelés."

"La perte de confiance des citoyens dans les institutions belges à la suite de la gestion de cette crise sanitaire est sans précédent. Il est impératif que chacun puisse à présent être rassuré et mis au courant de la suite des opérations. Le bout du tunnel est proche, il ne tient qu'aux politiques d'éclairer les derniers kilomètres", conclut le chef de groupe du cdH.

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