Stages en médecine générale : 3 vidéos pour le futur couple MG-assistant

En prenant la peine de bien préparer le bout de chemin qu’ils feront ensemble, assistant et maître de stage s’épargnent des crispations ultérieures. Le CCFFMG démontre, trio de vidéos à l’appui, tout l’intérêt d’avoir débroussaillé les valeurs partagées, ou encore la question du temps de travail et de l’organisation des journées.

A chacun ses valeurs personnelles, sociales, professionnelles. S’accorder au préalable sur celles qui seront de mise durant le stage et en inférer une philosophie de travail commune, c’est un investissement-temps que le futur couple MG-assistant ne regrettera pas, pronostique le Centre de coordination inter-universitaire francophone pour la formation en médecine générale (CCFFMG). Mais encore faut-il s’entendre, prévient-il dans la 1ère vidéo de sa série, sur la traduction concrète de ces valeurs partagées. Exemple : le jeune et son mentor peuvent être en phase avec l’idée « priorité au patient » mais ne pas la mettre à exécution de la même façon. Moralité : il faut décrire les comportements attendus.

Un élément à absolument contractualiser entre parties, c’est la notion de temps. Chacun en a sa propre approche. Au contraire de la génération X, la génération Y compartimente : il y a le travail… et le reste. Certes, la durée réglementaire du travail d’un assistant est de 38 à 48 heures/semaine, calculées sur 13 semaines, travaux universitaires inclus. Et si la salle d’attente déborde toujours à 18h, quand en théorie le jeune a terminé, que doit-il faire ? La meilleure solution est, dixit la 2ème vidéo, qu’il fasse ce qui aura été convenu dès le début avec son maître de stage en pareil cas !

Autre point d’attention : la supervision, qu’elle soit minute (en cas de doute, de pépin), clinique (discussion de cas) ou pédagogique (constats, objectifs de progression). A part pour la supervision minute, il faut planifier ces moments d’échanges, pas les tenir entre deux portes. Parfois, insiste la vidéo n°3, il faut savoir s’arrêter aussi pour dire que tout va bien. La reconnaissance et le soutien, ça fait du bien..

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