eDMG : l’ABSyM prie la médico-mut de chercher une solution pour (au moins) 329 « retardataires »

L’ABSyM a demandé à Jo De Cock, le président de la médico-mut, que l’on examine lors de la séance de ce soir, lundi 22 février, la situation des MG qui ne se sont pas inscrits à temps, soit avant fin 2020, au service MyCareNet « gestion du détenteur du DMG du patient » (ou  eDMG).

L’ABSyM proteste : lors d’une récente réunion d’un GT DMG avec les mutualités, il est apparu que les MG inscrits sur le tard au DMG électronique n'auront pas droit aux honoraires pour leurs DMG en 2021. Ils pourront prétendre aux montants liés à des ouvertures de DMG, à partir de l’inscription, mais ne toucheront pas les honoraires de prolongation avant février 2022. Une situation qui va avoir « un énorme impact financier », déplore le syndicat, « pour les 329 confrères qui se sont inscrits en janvier » - sans parler de ceux qui sont ‘arrivés’ plus tard encore.

La date butoir pour ce passage à l’eDMG, qui marque la fin du circuit papier pour la facturation (via une attestation avec le code 102771), a été plus d’une fois postposée l’an dernier. En fin d’année, l’Inami signalait l’importance de la démarche pour les généralistes souhaitant bénéficier sans interruption des honoraires pour la gestion du DMG à partir du 1er janvier 2021. Aux yeux de l’ABSyM, toutefois, on n’a pas suffisamment insisté dans cette communication sur les répercussions d’un retard de réaction. Le syndicat fait remarquer que les MG avaient, du surcroit, le nez dans le guidon avec l’épidémie de covid à gérer et toutes les règles s’y rapportant à assimiler, et qu’il est compréhensible qu’ils aient perdu l’échéance de vue.

Pour le syndicat, il serait fort injuste que ces confrères, alors qu’ils continuent de gérer des DMG, ne puissent rien percevoir. Parce que les textes des projets d’arrêtés royaux passés en médico-mut et au comité de l’assurance n’ont pas encore fait l’objet d’une publication au Moniteur, l’ABSyM questionne la validité juridique de la mesure. Partant, il voit dans cette absence de parution une possibilité d’encore régulariser la situation des confrères concernés. Par exemple en prévoyant, dans cette année de transition, un paiement intermédiaire pour ceux qui ont loupé la date butoir. 

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