PMG : place aux jeunes, oui mais…

60% des plages horaires des gardes sont réservés en priorité aux assistants. Une discrimination positive qui n’ira toutefois pas plus loin.

Systématiquement, à chaque ouverture de PMG, la GBBW invite les MG du quartier. Toujours avec succès, selon Ellen Stassart. «Il y a ceux qui viennent jeter un œil par curiosité, s’assurer qu’ils peuvent y référer leur patientèle, et ceux qui voudraient bien y prester des gardes…»

Cette phrase étonnera peut-être les lecteurs wallons, mais à Bruxelles, tout généraliste peut s’inscrire pour la garde sans démarcation territoriale et, vu la concentration en MG et en assistants, la grille ne suffit pas, mathématiquement, à donner des prestations à tout le monde. Pour mémoire, depuis quelques années, des assistants bruxellois sont accueillis dans des PMG de Wallonie pour leur permettre d’atteindre leur quota annuel obligatoire d’heures de garde.

«Par décision de notre conseil d’administration, 60% des plages horaires sont réservées en priorité aux assistants.» Une sorte de ‘discrimination positive’ qui n’ira toutefois pas plus loin: «Même si les futurs MG sont sous supervision de leur maître de stage quand ils prestent les gardes, il faut absolument préserver la qualité des soins dispensés, globalement.» La GBBW, même si elle sent poindre de l’inquiétude chez les jeunes (la double cohorte n’aide pas, bien sûr…), n’est donc pas d’avis de pousser le curseur plus haut.

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