Le Voka veut renverser la logique du certificat médical pour les malades de longue durée

Le Voka veut changer la logique en matière de certificat médical pour les malades de longue durée, l'organisation patronale flamande souhaitant le remplacer par une "fit note", ou un certificat d'aptitude, dans lequel le médecin indiquerait ce que le travailleur malade est encore en état de faire.

Un tel certificat serait favorable aussi bien au travailleur qu'à l'employeur, estime le Voka. "Celui qui tombe malade est souvent encore en état d'exécuter certaines tâches. Une fit note, à la place d'un certificat médical, permet une discussion entre l'employeur et l'employé sur ce qui est encore possible. De cette manière, un malade de longue durée ne perd pas tout contact avec son lieu de travail", argumente l'administrateur délégué du Voka, Hans Maertens.

L'augmentation du nombre de malades de longue durée en Belgique est "alarmante", selon l'organisation patronale flamande, qui évalue leur nombre à plus de 450.000 dans notre pays. Avec une "fit note", qui existe par exemple outre-Manche, le Voka veut casser l'alternative "malade ou pas malade" et rendre possible des solutions intermédiaires.

Lire aussi: Enquête: 66% des médecins en faveur d'un "certificat d'aptitude" pour les malades de longue durée (ABSyM)

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Derniers commentaires

  • Charles KARIGER

    01 octobre 2021

    L'armée et la police exigent de compléter des formulaires d'incapacité détaillée (exempt de bottines, incapable à 50, 60, 80%,...) mais il n'appartient pas au médecin qui constate un handicap passager (ou définitif) d'imaginer à quoi TEL employeur pourrait utiliser ce qui reste "utilisable" chez le travailleur.
    Ce ne sont pas, que je sache, les médecins qui ont défini les notions parfois idiotes des formulaires de type "tout ou rien" que l'on nous demande de compléter.
    Ce ne sont pas, que je sache, les médecins qui ont souhaité INTERDIRE ceci ou cela; les sorties par exemple (perso, j'écris: "sorties déconseillées" ou "sorties possibles deux heures par jour" ou parfois "sorties recommandées").
    Comment définir "ce qui reste faisable" lorsque l'on déconseille de soulever des charges pesant plus de dix kilos après certaines chirurgies par exemple?
    Bref, pour le VOKA, "ilnyaka".
    Pour moi, pas d'accord.

  • François De Saedeleer

    01 octobre 2021

    Bonne démarche. Effectivement, réfléchir à ce que le patient peut encore faire mènera sans doute de temps en temps à la conclusion qui s'impose (pour embrayer sur le commentaire de notre confrère Delleuze).
    Et, rester actif et garder ne fût-ce que les liens sociaux avec le travail est capital.

  • Jean-Marie DELLEUZE

    30 septembre 2021

    Il y a trop de certificats de complaisance !!!