3,16 millions d'euros pour développer des projets e-santé en Flandre

Jo Brouns, ministre flamand de l'Innovation et du Travail, a lancé un nouveau "living lab" pour expérimenter des innovations dans le domaine des soins. Cette initiative a été dévoilée à la maison de repos et de soins De Wingerd à Louvain, un établissement déjà fortement impliqué dans l'innovation. L'objectif de ce projet est d'utiliser les technologies digitales pour rendre les emplois dans le secteur des soins plus gérables et attractifs.
Ce living lab s'insère dans une stratégie globale visant à améliorer les conditions de travail dans le domaine de la santé. Il fait écho à un projet similaire précédemment mis en place dans le secteur manufacturier. Pour réaliser ce projet, un consortium de cinq partenaires, comprenant Flanders Make, imec et les hautes écoles Thomas More, PXL et UCLL, a été constitué. Ces partenaires ont bénéficié d'une subvention de 3,16 millions d'euros pour développer des projets novateurs. Parmi ces projets, l'UCLL a mis au point une innovation intéressante : un tapis roulant couplé à un casque de réalité virtuelle, conçu pour aider à la rééducation des patients ayant subi un AVC. Grâce à cette technologie, les patients peuvent être immergés dans des environnements virtuels variés qui stimulent leur rééducation, tout en allégeant la charge des kinésithérapeutes et soignants, qui bénéficient en retour d'informations précieuses sur les progrès du patient.

Un autre projet proposé, celui de Flanders Make, présentait l'utilisation de capteurs sur le corps d'une personne. La rééducation ou les mouvements d'une personne peuvent être ainsi étroitement surveillés. Un représentant d'Imec a présenté une technologie permettant de détecter le stress, Thomas More a conçu des exosquelettes capables de fournir des mouvements plus ergonomiques pendant le travail et pour finir PXL a  mis au point un système vidéo à 360° qui assiste les travailleurs de la santé dans leurs tâches.
Lancé le 1er janvier et prévu pour se poursuivre jusqu'à la fin de 2026, le living lab se concentrera d'abord sur l'identification des besoins et des exigences des établissements de soins en matière de qualité de l'emploi.

Les visites du ministre, comme celle effectuée récemment dans une maison de repos s'étendront à divers types de structures, y compris les établissements pour la jeunesse, pour personnes handicapées ou âgées, les crèches, et autres institutions de soins. Les technologies qui seront évaluées positivement au cours de cette phase initiale pourront être intégrées dans les futurs projets pilotes.

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