Le GBO rappelle aux généralistes que, bien que la prescription électronique possède déjà une valeur légale, un médecin ne peut faire l’impasse sur la prescription papier. Elle demeure nécessaire pour patient et pharmacien.
Le GBO a entendu dire que certains MG qui se sont déjà mis à la prescription électronique de médicaments (Recip-e) ne délivreraient plus de prescription papier à leurs patients. « Ceci peut poser problème aujourd'hui pour [le] patient chez le pharmacien qui a encore besoin de pouvoir lire le second code à barres (RID) situé en haut de l’ordonnance papier », indique le syndicat. Le GBO explique que, bien que le plan e-santé 2015-2018 prévoyait que l’e-prescription se suffirait à elle-même, en d’autres termes serait valable sans version papier, à partir du 1er juillet, « à ce jour, aucune loi ni arrêté royal n’a été publié, ni n’est venu modifier ou annuler la situation actuelle ».
Conclusion du syndicat : « bien que la prescription électronique ‘en soi’ ait une valeur légale aujourd’hui, et ce, bien avant le 01/07/2016 déjà, la prescription papier reste donc à ce jour d’une nécessité absolue et le restera jusqu’à nouvel ordre et certainement jusqu’à la fin de l’année ».
