Fin des assurances plus chères après une maladie

Les assurances ne pourront bientôt plus être davantage onéreuses si l'assuré a été malade dans sa vie ou souffre d'une maladie qui est maîtrisée. Le ministre des Consommateurs Kris Peeters (CD&V) en appelle à un "droit à l'oubli", relèvent Het Laatste Nieuws et De Morgen, mercredi.

Les personnes qui veulent souscrire une assurance doivent aujourd'hui indiquer si elles ont subi une maladie grave comme un cancer dans leur vie. Les assureurs partent du principe que ces clients représentent un risque plus élevé. La prime d'assurance peut dans certains cas être jusqu'à huit fois plus élevée.

Le ministre Peeters va intégrer un "droit à l'oubli" dans la législation encadrant les assurances. Les personnes qui souffrent notamment d'un diabète qui est sous contrôle ne devront plus le mentionner.

Cela s'appliquera aux assurances en matière de soins de santé et aux assurances solde restant dû", a déclaré Kris Peeters aux quotidiens.

L'objectif est d'adapter la législation avant la fin de l'année.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.