Vandenbroucke espère une décision samedi sur la troisième dose pour le personnel soignant

Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) espère recevoir vendredi l'avis du Conseil supérieur de la santé (CSS) sur la troisième dose de vaccin contre le Covid-19 à l'attention du personnel soignant, afin que la Conférence interministérielle puisse prendre une décision samedi, a-t-il indiqué mercredi en commission de la Chambre.

Pour le moment, le vaccin dit "booster" n'est proposé qu'aux résidents des centres de soins résidentiels, aux personnes de plus de 65 ans et aux personnes ayant une immunité réduite. Le CSS a également été sollicité pour donner un avis sur une troisième injection pour les prestataires de soins et les pe rsonnes souffrant de comorbidité. La semaine dernière, le gouvernement flamand a insisté sur un troisième vaccin pour l'ensemble de la population.

Une décision pourrait donc être prise samedi. La stratégie de test dans le secteur de l'enseignement sera également discutée.

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Derniers commentaires

  • Harry DORCHY

    28 octobre 2021

    Petit parallèle entre les craintes pour la vaccination contre l’hépatite B et contre le covid-19, concernant le nombre d’injections et les complications.

    En France, la vaccination contre l’hépatite B est obligatoire pour les soignants.
    Le schéma vaccinal comporte 2 injections espacées d’un mois et une 3è injection un an plus tard. Mais si l’immunité doit être rapidement acquise, il est possible d’opter chez l’adulte pour un schéma incluant 3 doses rapprochées (J0-J7-J21) et une 4è dose un an plus tard. Comme pour le covid, il faut plus de 2 injections même chez les nourrissons (vaccin hexavalent à 2-3-4-15 mois). Mais pour le covid certains vilipendent une 3è injection !

    Dans les années 1990, plusieurs cas signalés ont donné à penser que ce vaccin contre l’hépatite B pouvait être associé à des nouveaux cas ou des rechutes de sclérose en plaques (SEP).

    Des études épidémiologiques sont réalisées par la suite pour estimer le risque éventuel d’un lien entre la vaccination anti-hépatite B et une première atteinte ou une rechute de sclérose en plaques. Aucune de ces études internationales et validées n’a réussi à mettre en évidence un lien de causalité entre ce vaccin et la SEP. Les populations vaccinées n’ont pas plus de cas de SEP que celles non vaccinées à savoir 3 pour 100 000.

    En 2018, une revue systématique a été conduite dans Medline, Embase, ISIweb of Science, and the Cochrane library. Des 2804 références, 13 études avec un groupe contrôle ont été analysées. La conclusion: ”No evidence of an association between hepatitis B vaccination and central demyelination was found “. Référence: Mouchet J et al. Hepatitis B vaccination and the putative risk of central demyelinating diseases - A systematic review and meta-analysis. Vaccine 2018;36:1548-55.

    Une méta-analyse en 2021 a sélectionné 7 études ayant évalué le risque de démyélinisation centrale et de SEP après la vaccination contre l’hépatite B. Les résultats n’ont pas montré de lien de cause à effet. Il ne s'agit que d'une simple coïncidence entre ce vaccin et ces maladies. Référence : Sestelli C, Grazina I, La Torre G. HBV vaccine and risk of developing multiple sclerosis: a systematic review and meta-analysis. Hum Vaccin Immunther 2021;17:2273-8.