Un masque buccal met jusqu'à 450 ans à se décomposer dans l'environnement

Les masques buccaux mettent jusqu'à 450 ans pour se décomposer dans l'environnement. Et même après cette période, les petits fragments de plastique ne sont pas encore totalement éliminés, a mis en garde le département Milieu marin du Service public fédéral Santé publique lundi, en lançant la campagne de sensibilisation "la mer commence chez vous".

Avec la crise du coronavirus, de plus en plus de masques buccaux se retrouvent dans les rues ou aboutissent dans la mer, emmenés par le vent et les cours d'eau. Organisations, scientifiques et citoyens en retrouvent régulièrement sur les plages, tout comme des gants jetables et des bouteilles de gel hydroalcoolique.

Ces détritus s'ajoutent à la moyenne de 8 millions de tonnes de déchets plastiques qui polluent notre océan chaque année, relève le SPF Santé publique.

"Les animaux marins peuvent confondre les masques avec des méduses. En les avalant, leur estomac est immédiatement rempli mais sans aucun apport nutritif, ce qui, à la longue, les affaiblit", alertent les autorités. "Les animaux peuvent également s'empêtrer dans les masques. Et en fin de compte, les microparticules qui les constituent peuvent aussi se retrouver dans nos assiettes."

La campagne vise à encourager les gens à jeter leur masque dans une poubelle ou à opter pour un masque réutilisable. Une série d'affiches distribuées à la côte expose l'impact des masques sur l'environnement marin.

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