Un groupe rare de personnes en RDC pourrait être "la clé pour guérir le VIH" (Abbott)

La société pharmaceutique Abbott a annoncé mardi avoir découvert en République démocratique du Congo un nombre inhabituellement élevé de personnes dont le test de dépistage des anticorps du VIH s'est révélé positif, sans détection significative du virus du VIH et alors que ces personnes n'ont utilisé aucun traitement antirétroviral. La découverte de ce groupe rare pourrait, selon l'entreprise américaine, "être la clé pour guérir la maladie".

Les chercheurs espèrent que l'étude, menée auprès de 10.000 personnes testées positives aux anticorps du VIH tout en ayant une charge virale faible ou non détec table, et ce sans traitement antirétroviral, mènera à d'autres recherches permettant de découvrir des liens entre la suppression naturelle du virus et de futurs traitements. "Cette découverte révolutionnaire pourrait aider les chercheurs à améliorer encore les traitements contre le VIH et peut-être même les vaccins", indique Abbott.

Depuis le début de la pandémie mondiale du sida, pas moins de 76 millions de personnes ont été infectées par le VIH, selon Abbott. Aujourd'hui, 38 millions de personnes vivent avec le virus.

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