Un professeur de la VUB condamné à la peine capitale en Iran se voit refuser l'aide médicale dont il a besoin

L'état de santé de l'universitaire iranien Ahmadreza Djalali s'est fortement dégradé en un mois de temps. Le professeur invité de la VUB, condamné à mort, a perdu 10 kilos en un mois et le recours à un médecin lui est refusé. Son avocat Zouhaier Chichaoui lance un nouvel appel à l'aide à destination de l'Europe mais craint le pire.

Une photo montre le professeur Djalali pâle et très amaigri. Il n'est cependant pas question de grève de la faim et M. Djalali a sollicité lui-même plusieurs fois d'être hospitalisé. Cela lui est jusqu'à présent refusé par le juge, le même juge d'ailleurs qui l'a condamné à mort.

"Le stress y est pour quelque chose mais à voir cette rapide perte de poids et ce qu'il ressent comme symptômes, nous craignons qu'il soit gravement malade", dit son avocat. "Pour en être certain, il faut absolument qu'il voit un médecin".

Djalali a été condamné à mort pour espionnage et pour la mort de deux experts nucléaires. Malgré l'appel à sa libération immédiate lancé par les Nations Unies, sa situation n'a pas évolué.

"Je suis pessimiste car je sais qu'il est essentiel pour l'Iran de le poursuivre pour ces faits", poursuit Me Chihaoui. "Si cela ne change pas, il ne sera même plus nécessaire d'attendre une réhabilitation, Ahmadreza pourrait mourir en prison".

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