Etudes de médecine - L'ABSyM plaide pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement

La qualité de l'enseignement secondaire francophone ne répond pas au niveau requis étant donné le faible taux de réussite au premier examen d'entrée aux études de médecine et dentisterie, organisé en Fédération Wallonie-Bruxelles, déplore jeudi l'ABSyM dans un communiqué. L'association belge des syndicats médicaux regrette que les étudiants soient contraints de renoncer à leur rêve de devenir médecins.

Seuls 641 des 3.473 candidats ont réussi l'épreuve qui leur permet d'entamer des études de médecine et dentisterie, a annoncé l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES). Sans cet examen d'entrée, organisé pour la première fois cette année, le taux d'échec en première année de médecine se serait traduit par "un gaspillage d'efforts et une perte de moyens financiers considérables" pour les parents, les étudiants ainsi que les institutions universitaires, réagit l'ABSyM.

"Les universités peuvent maintenant consacrer les moyens financiers mis à leur disposition à l'optimalisation des formations", ajoute le président de l'association Marc Moens. "L'ABSyM a toujours donné à la qualité de la formation la plus grande priorité."

L'ABSyM souhaite par ailleurs que les numéros INAMI soient utilisés en adéquation avec les besoins de la population et non plus en fonction des hôpitaux universitaires. "Ne perdons pas non plus de vue qu'en dehors des besoins médicaux cliniques classiques, il existe des secteurs, notamment dans le domaine de la recherche, dans lesquels les besoins ne sont pas satisfaits", ajoute Marc Moens.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.