L’Inami cherche des MG francophones et néerlandophones prêts à évaluer un «trajet de soins burn-out» via une étude randomisée. Les amateurs, qui seront répartis entre équipes d’intervention et de contrôle, sont supposés enrôler, dans un délai d’un an, 4 à 5 patients souffrant d’un burn-out.

Mandaté par l’Inami, le centre Environnement et santé de la KUL a élaboré un parcours d’accompagnement des victimes de burn-out dans une démarche de retour au travail. Ce trajet fait l’objet d’un projet pilote, pour vérifier son efficacité. La KUL collabore, côté francophone, avec l’équipe du Dr Firket de l’ISoSL (l’Intercommunale de soins spécialisés de Liège).

Les chercheurs recrutent actuellement des MG pour tester le concept. L’objectif est de récolter durant un an des données auprès de salariés ou d’indépendants en arrêt de travail pour épuisement professionnel. Total d’inclusions espéré: un demi-millier. Les MG vont soit prodiguer à ces gens des soins habituels en pareil cas, soit appliquer le trajet, qui comporte à la fois des éléments thérapeutiques et d’autres liés à la vie professionnelle.

Ils devront, en cours d’étude, recevoir ces personnes 4 fois en consultation. Les chercheurs ont prévu de procurer à celles-ci des questionnaires électroniques, histoire de limiter la charge de travail pour les MG, qui recevront en outre «une rémunération adéquate».

Détails quant au support qui sera garanti aux MG intéressés et coordonnées utiles sur le site inamien et une page spéciale de la KUL.