Quelque 1.500 travailleurs nécessaires chaque année en chimie et sciences de la vie

Le secteur de la chimie et des sciences de la vie doit recruter chaque année quelque 1.500 travailleurs pour répondre aux besoins des entreprises wallonnes. La fédération sectorielle, essenscia Wallonie, a donc élaboré un master plan afin de relever ce défi. Des actions auprès d'un jeune public sont notamment prévues.

La numérisation de l'industrie chimique et pharmaceutique et le vieillissement des effectifs inquiètent également les responsables de la fédération. 

«Notre industrie présente une moyenne d'âge de près de 43 ans, soit un an et demi de plus qu'en 2014. En juin 2018, le secteur comptait un peu plus d'un travailleur sur quatre âgé de 50 ans et plus. Environ 5.500 départs naturels sont prévus dans les 10 prochaines années», souligne essenscia, qui organisait mardi à Mons une table ronde consacrée au «défi des talents».

Afin de faire face à ces changements démographiques, essenscia Wallonie envisage de mieux se faire connaître auprès de la jeunesse. Elle prévoit des actions de sensibilisation des élèves aux filières STEM (Science, Technology, Engineering, Mathematics) dès le plus jeune âge, l'organisation de Jobs Days sectoriels avec une première édition en mars 2020 et le lancement de nouvelles filières de formation en alternance dans l'enseignement supérieur.

Sept millions d'euros vont en outre être consacrés à l'extension du centre de compétence du secteur, Cefochim. «Cet agrandissement permettra de disposer d'infrastructures et d'équipements supplémentaires pour mieux répondre aux besoins des entreprises.» 

Concernant les technologies, essenscia Wallonie élabore des projets de formation qui permettront de faciliter la mise à niveau des compétences numériques des travailleurs des entreprises et la digitalisation des méthodes d'apprentissage, en utilisant par exemple la réalité virtuelle ou augmentée.

A côté de ces efforts fournis par le secteur, Pierre Dorignaux, président d'essenscia Wallonie, espère que les pouvoirs publics ne resteront pas les bras croisés. «Nous ne parviendrons à relever ce défi des talents qu'avec le soutien des autorités, entre autres dans les moyens investis dans la formation et une politique STEM pour attirer les jeunes vers des filières scientifiques et technologiques.»

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