L’alcool fait partie intégrante de notre société et est socialement accepté. Néanmoins, sa consommation n’est pas dénuée de risque puisque l’alcool est une substance psychoactive et cancérogène, et cela dès la première goutte consommée. Le ministre wallon de la santé, Yves Coppieters a décidé de lancer un nouvel appel à projet.  « Les candidats doivent disposer d’une expérience utile dans la promotion de la santé et plus spécifiquement dans la lutte contre l’alcool. » 

Les médecins ou les associations comprenant des alcoologues ou des addictologues , et qui ont une expérience en la matière, peuvent répondre à cet appel dont  le budget total mobilisé pour l’ensemble des actions à mettre en œuvre est de 1 000 000 d’euros maximum. La prise en charge de cette problématique s’inscrit déjà dans les missions définies par son programme d’action coordonnée.  

Des approches innovantes 

Les actions proposées pourront s’appuyer sur des approches innovantes (c’est-à-dire que le projet apporte des solutions nouvelles). Elles devront cependant apporter une réponse adaptée aux besoins spécifiques et aux réalités du public cible (comme les moyens de communications, les habitudes de vie).  « Le public final de cet appel à projet est les jeunes, soit en s’adressant directement à eux, soit en s’adressant aux personnes gravitant autour d’eux. L’intervention devra se concentrer sur les milieux qu’ils fréquentent et de préférence, dans les milieux moins couverts par les actions de terrain existantes » précise la note du ministre. 

La question du dépistage et la littératie en santé 

L’objectif principal de cet appel à candidatures est de renforcer les moyens consacrés à la littératie en santé des jeunes en lien avec leur rapport avec l’alcool et la consommation de celui-ci. 

Par conséquent, le projet s’appuiera sur le concept de la littératie en santé. Plusieurs actions peuvent être possibles : mise à disposition de ressources, développement de l’esprit critique, sensibilisation aux influences sociales et publicitaires, renforcement des compétences psychosociales utiles à la mise en œuvre d’un comportement plus favorable, conscientisation via un dépistage précoce ou encore le renforcement du rôle des personnes gravitant autour du jeune consommateur.

Pour rappel, selon l’étude SOCOST, le mésusage d’alcool coute de 4.2 à 6 milliards/an à la Belgique, par le biais de l’échec scolaire et académique, l’absentéisme au travail, les pathologies aigues et chroniques, les violences intra-familiales, les décès prématurés, etc. La vente d’alcool rapporte quant à elle 1.8 milliards/an.

Le ministre insiste aussi sur le fait que le projet doit posséder « Une méthode d’évaluation comprenant des indicateurs de processus, de réalisation et de résultat. » 

> Infos : Le dossier complet doit être envoyé pour le 23/07/2025, sous format PDF, uniquement à l’adresse mail suivante ppsante@aviq.be .