Plus de 188.500 Belges étaient pris en charge par l'assurance-maladie en 2024 pour un syndrome des apnées obstructives du sommeil (SAOS), écrit jeudi L'Avenir. C'est 82.000 de plus (+77%) qu'en 2018, selon les estimations de l'Inami. Et les chiffres en constante augmentation seraient loin de refléter la réalité puisque le SAOS perturberait les nuits de 10 à 15% de la population.
"De plus en plus de gens connaissent une personne souffrant d'apnées qui a été équipée d'une CPAP (un appareil qui insuffle de l'air dans les voies respiratoires pendant le sommeil: NDLR) et en est satisfaite. Tout cela fait qu'il y a de plus en plus de proactivité à rechercher cette maladie parce que l'on sait que beaucoup de gens ne sont pas diagnostiqués", explique le Dr Cécile Dusart, pneumologue-somnologue à la clinique Saint-Luc à Bouge.
Le principal facteur de risque est le surpoids surtout chez les personnes de moins de 65 ans. Viennent ensuite l'âge.
Les hommes sont plus nombreux mais la proportion de femmes a augmenté, passant de 25% en 2018 à 28% en 2024.