Plus de 2.000 cas confirmés et un décès de la variole du singe, selon l'OMS

Le nombre de cas confirmés de personnes atteintes par la variole du singe s'élève à 2.103, dans  42 pays, avec un décès signalé au Nigeria, a annoncé samedi l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Quatre-vingt-cinq pour cent des cas ont été enregistrés en Europe, selon l'agence onusienne.

Le directeur régional de l'OMS pour l'Europe, qui rassemble 53 pays dont certains d'Asie centrale, le Belge Hans Kluge, avait indiqué mercredi que l'Europe reste l'épicentre de cette vague en pleine expansion, 25 pays ayant signalé plus de 1.500 cas.

En chiffres absolus, les pays les plus touchés sont le Royaume-Uni (524 cas), l'Espagne (313) et l'Allemagne (263). La Belgique a recensé 52 cas de contaminations, selon l'Institut de Santé publique Sciensano.

"L'épidémie continue à toucher principalement des hommes qui ont eu des relations sexuelles avec des hommes qui ont eu récemment des relations avec différents nouveaux partenaires", a expliqué l'OMS dans un communiqué.

Mais tout le monde est susceptible d'être touché par le virus, rappellent les spécialistes.

Connue chez l'être humain depuis 1970, la variole du singe ("monkeypox" en anglais) ou "orthopoxvirose simienne" est une maladie considérée comme rare, due à un virus transmis à l'être humain par des animaux infectés, le plus souvent des rongeurs ou des primates. Elle peut ensuite se propager d'une personne à l'autre, mais la transmission de personne à personne ne peut à elle seule entretenir une éclosion.

Cette maladie guérit spontanément souvent en 14 à 21 jours. Elle peut être bénigne mais des liaisons infectieuses causées par la maladie peuvent provoquer des douleurs ou des démangeaisons.

Elle était originellement localisée en Afrique. Les premiers cas humains d'infection ont été détectés en 1970 en République démocratique du Congo (RDC). Depuis début mai, des cas apparaissent en dehors de l'Afrique. Le virus est aussi désormais présent en Australie, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud.

Pour le moment, l'OMS ne recommande pas la vaccination de masse. 

Les autorités sanitaires européennes ont commandé mardi plus de 100.000 doses d'un vaccin antivariolique homologué aux États-Unis pour la variole du singe et considéré comme efficace contre ce virus.

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