Nouveau cadre légal pour la promotion de la santé auprès d'un million d'élèves

Le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé mercredi un projet de décret qui réforme le cadre légal de la promotion de la santé à l'école (PSE) dans tous les établissements scolaires et supérieurs de Wallonie et de Bruxelles.

Le nouveau décret coule en un seul texte deux décrets distincts de 2001 et de 2002 qui organisaient la promotion de la santé dans l'enseignement obligatoire pour le premier, et dans l'enseignement supérieur non-universitaire pour le second.

Ce texte unique servira donc de base à l'avenir pour ces programmes qui concernent un million de jeunes au total.

Le nouveau décret définit entre autres choses les conditions de diplômes pour travailler en PSE, de même que les modalités d'agrément et de subventionnement de ces différents services.

La politique de PSE en Fédération Wallonie-Bruxelles consiste pour l'essentiel à la mise en place de programmes de promotion de la santé à l'école, l'organisation des visites médicales, la politique de vaccination (notamment contre les papillomavirus), le dépistage et la prophylaxie des maladies transmissibles (méningites ou tuberculose entre autres), ainsi que l'élaboration d'un recueil standardisé de données sanitaires relatives aux jeunes.

La politique de PSE bénéficie d'un budget annuel de 24,4 millions d'euros par an, en hausse de 3,5% ces deux dernières années. Ces différents services emploient au total 624 personnes en Wallonie et à Bruxelles.

Le texte a été approuvé par la majorité PS-cdH, avec l'appui de l'opposition Ecolo et Défi. L'opposition MR s'est elle abstenue.

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