Médecine pour le peuple achète 60.000 masques pour les centres de santé de quartier

Médecine pour le peuple (MPLP), l'association de médecins liée au PTB et qui offre des soins de santé gratuits, a pu acheter un lot de 60.000 masques buccaux. Ceux-ci seront distribués dans les cabinets médicaux de groupe de l'ASBL à travers le pays, mais aussi dans des centres de santé de quartier et dans quelques maisons de repos de la région d'Anvers.

"Nous avions reçu un petit approvisionnement du gouvernement mais il était insuffisant pour effectuer notre travail en toute sécurité", explique Anne Delespaul, porte-parole de l'aile flamande de Médecine pour le peuple et médecin généraliste.

Les masques chirurgicaux arrivés lundi à Anvers ont pu être achetés auprès d'un distributeur aux Pays-Bas grâce à un patient, à en croire l'association. "Nous avons déjà reçu quelques dons mais cela n'a pas suffi pour notre fonctionnement", poursuit Anne Delespaul. "Par nécessité, vous réutilisez alors les masques ou vous ne les mettez pas dans les situations où il serait vraiment approprié de le faire. Ces masques sont également plus efficaces que ceux faits mains, qui sont tout de même toujours les bienvenus pour notre personnel d'accueil, par exemple."

Les masques buccaux seront d'abord utilisés dans les onze cabinets de groupe de Médecine pour le peuple et dans un certain nombre d'autres centres de santé de quartier dans tout le pays. Une partie de la livraison sera donnée à des maisons de repos de la région anversoise.

Ces dernières semaines, Médecine pour le peuple, comme beaucoup d'autres organisations de médecins, a adapté son fonctionnement afin de traiter la crise du coronavirus de la manière la plus sûre possible. "Nous faisons autant de consultations que possible par téléphone et, lorsque c'était faisable, nous avons créé des salles d'attente séparées", détaille M. Delespaul. "Nous faisons également partie des équipes déployées dans les centres de triage. En outre, nous appelons nous-mêmes certains de nos patients, en particulier les personnes âgées, pour vérifier s'ils vont bien et s'ils ont besoin de quelque chose. Ce sont des p ersonnes dont nous soupçonnons qu'elles retarderaient leur visite chez le médecin dans la situation actuelle."

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