Les syndicats craignent des licenciements en maison de repos et dans les hôpitaux

Au-delà d'un sous-équipement surtout dans les maisons de repos et d'un manque d'effectifs, la concertation sociale a été totalement absente de la gestion de la première vague de la pandémie du Coronavirus. Idem en ce qui concerne le recours à la médecine du travail, ont dénoncé les représentants des organisations syndicales entendus jeudi matin par la commission spéciale du parlement bruxellois consacrée à la gestion de la crise liée la pandémie coronavirus.

Pour l'avenir, ils craignent une vague de licenciements dans les maisons de repos et les hôpitaux si les pouvoirs publics ne mettent pas la main au portefeuille pour compenser la diminution du nombre de résidents et la réduction forcée persistante des prestations ordinaires des hôpitaux en raison de la pandémie.

Les membres de la commission ont notamment entendu des représentants des syndicat pour les secteurs des hôpitaux et maison de repos Sarah Devigne (CNE), M. Rudi De Coster (CSC), Carine Rotseleur (CGSP), Kathleen De Decker (BBTK), Anthony Osché (CGSLB) et Brigitte Collin (SLFP).

Pour Sarah Devigne, "l'urgence de la situation est devenue un prétexte à la non-concertation" durant la première vague.

Au-delà des difficultés matérielles, le personnel qui s'est investi hors normes a souffert, selon elle, des effets d'un sous-financement des fonctions de protection sociale.

"A cause de la diminution du taux d'occupation dans les maisons de repos et des revenus qui en découlent, il y a une risque de licenciements et un risque de plan social majeur dans les hôpitaux si le fédéral n'y compense pas la perte de recettes liées à l'arrêt des activités non-covid", a averti pour sa part Carine Rotseleur.

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