Les soignants devraient être prioritaires pour la 3e dose de vaccin (ABSyM)

Les médecins généralistes et autres prestataires de soins de santé qui entrent en contact direct avec les patients devraient être prioritaires pour recevoir une troisième injection de vaccin, estime mardi le docteur Dirk Scheveneels, vice-président de l'Association Belge des Syndicats Médicaux (ABSyM).

Du côté de l'ABSyM, on constate également une forte augmentation de la pression sur les médecins généralistes. Selon Dirk Scheveneels, il est crucial que les médecins généralistes ne tombent pas malades et qu'ils se sentent protégés. Une troisième injection est donc nécessaire pour une protection suffisante du médecin étant donn&eacu te; que de plus en plus de personnes vaccinées infectées se présentent chez eux.

Une autre solution pour faire baisser la pression sur les généralistes est de diminuer la charge administrative. "Permettez aux médecins généralistes de mettre leurs tâches administratives sur pause pendant deux mois", suggère ainsi Dirk Scheveneels. Ils pourront alors se concentrer sur leur tâche principale, à savoir soigner les patients. 

L'Académie royale de Médecine de Belgique (ARMB) appelle également les décideurs politiques à prendre d'urgence des mesures supplémentaires pour faire baisser la circulation du virus. Il doit y avoir un "paquet de mesures homogènes et pérennes" qui restera en vigueur tout au long de la saison hivernale pour limiter le nombre d'hospitalisations et garantir la continuité des soins.

Le Covid Safe Ticket (CST) peut y aider, mais n'est pas une panacée, selon l'ARMB. "Le CST peut très bien fonctionner dans un environnement calme dans lequel on rencontre un nombre limité de personnes, comme dans un restaurant. Lors d'événements plus importants, la situation est différente. Dans tous les cas, le CST doit s'accompagner d'autres mesures comme la ventilation, le masque et/ou le testing", indique l'Académie dans un communiqué.

Il est également important que les mêmes mesures s'appliquent dans les différents secteurs et régions. "Toute politique fragmentée donne simplement aux variantes du virus des opportunités supplémentaires pour se propager plus facilement", poursuit le communiqué. Cela "engendre beaucoup de confusion et provoque également un manque ou une réduction du soutien pour respecter systématiquement les mesures."

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