Les règles encadrant la profession de technologue de laboratoire médical sont modernisées

La ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Maggie De Block (Open Vld), a annoncé mardi avoir modernisé la législation relative à la profession paramédicale de «technologue de laboratoire médical», qui a plus de 25 ans. Selon son cabinet, la ministre répond ainsi aux évolutions du secteur. L'an dernier, elle en a fait de même pour la fonction de «technologue en imagerie médicale».

À la demande d'un médecin ou d'un pharmacien spécialiste en biologie clinique, le technologue de laboratoire médical examine des échantillons d'origine humaine (tels que le sang, l'urine, etc.). 

Il entre également en contact direct avec le patient, par exemple pour prélever des échantillons ou administrer des produits radioactifs. 

Actuellement, 9.478 technologues de laboratoire médical accrédités travaillent en Belgique.

«Avec ce nouvel arrêté royal, les technologues de laboratoire médical se voient confier une série de tâches adaptées à la technologie de laboratoire moderne. Les nouvelles conditions offrent en outre aux patients une garantie de soins de la meilleure qualité possible», a commenté mardi la ministre de la Santé Publique. 

D'après celle-ci, l'arrêté royal adopté mardi et qui entrera en vigueur le 22 février prochain répond à l'évolution considérable des techniques utilisées par les technologues de laboratoire médical et des domaines dans lesquels elles sont utilisées, au cours des dernières années. 

Il modernise les compétences du technologue de laboratoire médical ainsi que les exigences pour pouvoir exercer la profession. 

Celui-ci pourra ainsi prochainement faire des recherches en laboratoire sur des échantillons d'origine humaine dans de nouveaux domaines tels que la biologie moléculaire et la recherche sur les cellules, tissus et organes. Il pourra intervenir dans la préparation et la manipulation de matériel corporel humain à des fins thérapeutiques (par exemple la manipulation d'ovules, de sperme ou d'embryons dans le cadre de la procréation médicalement assistée) ou prélever du sang par l'intermédiaire d'un cathéter veineux existant ou des sites d'un cathéter veineux périphérique, par exemple chez les patients qui doivent subir un test de tolérance au glucose et qui sont piqués plusieurs fois de suite et rapidement pour une analyse sanguine.

D'après le cabinet de Mme De Block, le nouvel arrêté royal remplace l'arrêté royal du 2 juin 1993. Il tient compte des avis du Conseil fédéral des professions paramédicales ainsi que de la Commission technique des professions paramédicales. Il a été élaboré en concertation avec les experts du secteur et les écoles qui organisent la formation.

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