La Wallonie débloque 11 millions pour réduire les risques environnementaux sur la santé

Dans le cadre de son plan de relance, le gouvernement wallon a approuvé, jeudi, deux projets liés à la santé environnementale: la préparation du décret relatif à la qualité de l'air intérieur et l'amplification du plan ENVIeS qui vise à étudier et à limiter les risques environnementaux sur la santé humaine.

Au total, plus de 11 millions d'euros sont prévus pour ces mesures alors que selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les facteurs environnementaux (air intérieur et extérieur, substances préoccupantes comme les pesticides, qualité du sol et de l'eau, pollution sonore,...) sont responsables de 15% des décès prématurés liés à des maladies chroniques, dans l'Union Européenne.

Dans le détail, le projet de révision du décret relatif à la qualité de l'air intérieur prévoit d'améliorer la qualité de l'air intérieur par l'adoption d'un cadre administratif rigoureux et une répartition adéquate des rôles, des responsabilités et des moyens entre les acteurs concernés. Pour ce faire, le gouvernement adoptera des valeurs guides et des valeurs d'intervention relatives au milieu intérieur, tant pour la qualité de l'air intérieur que pour l'exposition aux ondes électromagnétiques.

Un budget total de 5,3 millions d'euros est également prévu pour l'amplification du plan ENVIeS 2019-2023 et sa pérennisation au-delà de 2023. Pour rappel, ce plan wallon environnement-santé comporte 5 axes de travail allant de la sensibilisation au soutien à la recherche en passant par la formation ou la mise en place d'outils de gestion. Au total, il compte 79 fiches action sur 13 thématiques avec pour objectif de réduire l'exposition et d'améliorer les connaissances en environnement-santé.

Enfin, pour développer des solutions concrètes sur le terrain, l'exécutif assurera pour la première fois la coordination, la gestion et le financement, pour près de 6 millions d'euros, des Services d'Analyses des Milieux Intérieurs provinciaux wallons menacés de fermeture.

"L'impact de la qualité de notre environnement sur notre santé est aujourd'hui incontestable. Préserver notre air, notre eau, nos sols, notre alimentation et même nos oreilles permet aussi d'améliorer notre qualité de vie, voire de réduire sensiblement les décès prématurés. Par ces différents projets, nous renforçons le cadre légal et nous dotons de moyens concrets pour agir", a commenté dans un communiqué la ministre wallonne de l'Environnement, Céline Tellier (Ecolo).

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