Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décidé mercredi de maintenir en 2019 le relèvement décidé l'an dernier du sous-quota de jeunes médecins qui seront autorisés cette année à se spécialiser en médecine générale.
Début 2018, face à la pénurie de médecins généralistes dans plusieurs régions de Wallonie, le gouvernement francophone avait en effet décidé de porter de 32 à 43% le sous-quota de nouveaux diplômés qui pourront se spécialiser en médecine générale.
Ce renouvellement permettra à 211 étudiants de suivre cette filière cette année.
En Belgique, le nombre de médecins est contingenté par le pouvoir fédéral, avec une répartition entre nord et sud du pays. Pour cette année, le quota global de numéros Inami promis aux nouveaux médecins francophones est de 492.
Depuis la 6e réforme de l'Etat, chaque Communauté, tout en se conformant au quota qui est attribué, peut toutefois décider de sous-quotas de spécialisation en fonction des besoins rencontrés sur le terrain.
L’hypocrisie de l’Hyppocratie dont la violence des conséquences sur les jeunes médecins est à l’aune de son déni de réalité! Parce que ne faisons pas comme si on le découvrait.
— Dr Thomas Orban (@OrbanDoc) 20 mars 2019
Est ce que c'est suffisant pour lutter à long terme contre la pénuirie de MG actuelle et à venir? J'en doute... @CIUM_medecine @Freedoc_be @drbejj @absymtweets https://t.co/oPu9CPkKOj
— Rémi Florquin (@remi_florquin) 20 mars 2019
Augmenter les quotas de généralistes ne peut se faire qu’au dépend des quotas de spécialités. Donc tu appauvris les hôpitaux et comme on ne pourra plus compter sur les étrangers, les hôpitaux vont couler. Les fac ne feront jamais ça. On doit surtout augmenter les quotas fédéraux.
— Jerome R. Lechien, MD, PhD, MS (@JeromeLechien) 21 mars 2019
Cool !
— David SIMON (@Freedoc_be) 21 mars 2019
Je reformule :
n’y a-t-il pas un trop grand nombre de médecins spécialistes francophones ?
C’est ce que laisse entendre le Cartel si je ne m’abuse ...
1) D’après le cadastre, on a surtout une diminution progressive du nombre de MD tout court. Et bizarrement, les conditions des MACS s’aggravent et les patients constatent des files d’attente. Faut pas avoir fais 10 ans d’étude pour comprendre qu’il y a certainement un lien...
— Jerome R. Lechien, MD, PhD, MS (@JeromeLechien) 21 mars 2019
Pas si simple.
— David SIMON (@Freedoc_be) 21 mars 2019
Dans les hôpitaux proches de mon cabinet, plusieurs spécialités comptent trois fois plus de spécialistes qu'il y a trente ans mais la durée de l'attente a triplé.
Le cadastre des MG déclare en pénurie des communes qui ne l'ont jamais été dans les faits.
Réfléchir
2) quant aux généralistes, il est évident qu’il n’y en a pas assez. Et idéalement beaucoup de pathologies traitées directement à l’hôpital pourrait l’être par le généraliste à moindre coût. Mais pour ça, faut des généralistes...
— Jerome R. Lechien, MD, PhD, MS (@JeromeLechien) 21 mars 2019