La concertation entre les logopèdes et Vandenbroucke n'aboutit pas à un accord

La concertation entre les associations professionnelles des logopèdes VVL et UPLF et le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) vendredi n'a pas abouti à une solution. "Il n'y a donc pour l'instant aucun accord pour les années 2022 et 2023", dénonce Stefaan Lefevere, président de l'Association flamande des logopèdes. "Le gouvernement cherche une porte de sortie en imposant un accord."

Auparavant, le secteur avait demandé un effort budgétaire unique de 33 millions d'euros pour faire passer les honoraires de 28,33 euros par séance d'une demi-heure à 33,40 euros. Au début du mois, quelques centaines de logopèdes avaient manifesté à Bruxelles pour faire valoir que leur profession n'est plus viable et que beaucoup d'entre eux envisagent de ce fait de la quitter.

Le ministre Vandenbroucke a ensuite proposé une indexation de deux pour cent à partir du 1er juin. Mais le secteur s'y oppose et affirme qu'il ne s'agit que d'une anticipation par rapport à l'indexation prévue pour l'année prochaine. La conséquence de l'échec des négociations est que le gouvernement devra imposer un accord au Comité de l'assurance le 16 mai. Une occasion manquée, estiment les associations.

"Le gouvernement n'est clairement pas en mesure de trouver une solution négociée avec les logopèdes", conclut M. Lefevere.

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